#37 : Alexandre Duffaut – l’intelligence artificielle appliquée à la voix
L'intelligence artificielle, l'IA de son petit nom est probablement un des sujets qui est à la fois les plus à la mode en ce début 2023 et les plus mal compris.
Aujourd'hui, je reçois un invité qui s'est spécialisé dans l'utilisation de l'IA pour mieux comprendre et analyser la voix.
Guidé depuis son plus jeune âge par la recherche de solutions à ses problèmes puis, plus récemment par la vente et l'entrepreneuriat, il a créé Noota. Noota est une solution innovante pour mémoriser facilement les conversations professionnelles.
Dans cet épisode, nous parlons ensemble d'intelligence artificielle générale et spécifique, de la force de la voix, de transcription, de vente et de bien d'autres sujets.
C'est parti pour ma discussion avec Alexandre Duffaut.
Les références citées par Alexandre :
-https://openai.com/
-https://www.deepmind.com/
-https://www.youtube.com/@veritasium
-https://www.youtube.com/c/Science4AllOrg
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La playlist des extraits sélectionnés dans cet épisode :
L'épisode au format texte
Bon Alexandre, je suis assez content de te recevoir parce que depuis...
Normalement tu devrais être l'épisode 37.
C'est la première fois que j'ai quelqu'un qui a un aussi beau prénom qui vient me parler sur Principes Fondamentaux,
donc merci d'être là.
Très beau prénom également, du coup je dois souligner.
Bon, on va pas se jeter des fleurs pendant la durée de l'épisode, je vous rassure les auditeurs.
Alexandre, tu es venu me parler...
A priori on va parler de plusieurs sujets, mais on va concentrer au moins le début de notre discussion sur le sujet de l'intelligence artificielle,
qui est un sujet qui a vraiment explosé ces derniers mois, j'ai envie de dire, c'est très très récent le côté ouverture au grand public.
Et encore grand public, je ne suis même pas certain, moi je m'y intéresse, je connais des gens qui s'y intéressent,
mais je ne sais pas si le vrai grand public s'y intéresse complètement.
Est-ce que tu peux me dire comment tu as entendu parler de ce sujet de l'intelligence artificielle
la première fois et puis comment tu es rentré dedans ?
Oui, alors ça date un petit peu d'il y a longtemps je pense que l'intelligence artificielle c'est
quelque chose qui date des années 90, dans ces eaux là, et moi j'ai fait une école d'ingénieur,
Donc déjà quand j'étais en école d'ingénieur c'était quelque chose d'assez répandu.
Puis plus on avançait, que ce soit dans le travail ou quoi après, c'était omniprésent.
Donc moi je suis passé à Airbus, après on fait des écoles d'ingénieurs.
Dedans on parlait d'IA partout, comment est-ce qu'on utilise l'IA pour améliorer des process,
améliorer la fabrication, améliorer la compréhension de certains éléments des avions, des données qu'on en récolte.
donc l'IA, la première fois que j'en ai entendu parler, ça remonte à bien avant en fait.
C'était peut-être quand j'étais au collège, au lycée, ce qui remonte déjà à un moment.
Donc ouais, c'était un moment.
et l'IA, au départ, c'était quelque chose d'assez simple en fait.
T'avais les toutes premières qui m'ont fait un effet "Waouh".
C'était, tu lui envoies une liste d'images, et ça va pouvoir te distinguer si c'est un chien ou un chat, en gros.
Donc ça c'était peut-être le premier élément dont je me souviens où ça m'a fait un effet "Waouh"
Je me suis dit "incroyable tu lui envoies un set d'éléments, de photos, t'as des chiens, des chats dans toutes les positions, toutes les couleurs, paf"
Et à la fin il va te dire "ça c'est un chien, ça c'est un chat, Waouh"
Tu te rappelles quand c'était à peu près ça en termes de date ?
des années 2010, peut-être avant, franchement pas trop, mais dans ces eaux là.
Ça donne un ordre d'idée, c'est ça qui compte.
Ouais, par là, et je sais qu'ils y travaillaient beaucoup, l'IA ça a beaucoup évolué dans la perception des chercheurs,
il y a eu pas mal de gaps en fait entre les années 70 où en fait t'as l'IA qui avait été bien réfléchi au départ,
Et puis derrière, ils n'ont pas réussi à le faire avancer jusqu'à l'étape où on en est aujourd'hui.
Il y a eu un gap de plusieurs dizaines d'années et puis à un moment donné, ça a repris.
Ils ont trouvé une solution et là, ça n'a pas cessé de s'améliorer.
Aujourd'hui, on a des IA qui sont énormes.
On ne peut même pas imaginer à quoi ça ressemble.
Et le but final, je pense, c'est de reproduire ce qu'il y a dans nos têtes.
Il y a Suprême, le cerveau, qui est ce qu'on connait mieux en termes d'achèvement, de la compréhension et de l'intelligence.
T'as une idée de ce qui a créé ce saut qu'on a eu dans la perception des gens ?
Il y a eu un saut technique, j'imagine. Est-ce que tu sais ce qui a été la cause de ça ?
Alors si tu parles du saut technique récent avec l'avènement de chat GPT, l'avènement
de stable diffusion pour ceux qui regardent un petit peu pour les images et bien d'autres
outils qui pop dans tous les sens. Donc oui il y a eu en fait quelque chose de technique
qui est principalement driven, qui est principalement amené par OpenAI qui est une société américaine
américaine en fait avec des chercheurs vraiment incroyables, avec des fonds d'investissement
très lourds, donc en fait avec beaucoup d'argent et ils ont réussi à prendre énormément
de données, beaucoup beaucoup beaucoup de données et à créer un modèle, donc en
fait une IA très générale et le fait qu'elle soit très très générale, ça a permis
en fait une explosion de petites IA qui en découlent, qui sont elles bien beaucoup plus
Donc c'est vraiment ce modèle central qui a vraiment tout explosé.
On a tous entendu parler de ChatGPT, qui a fait un carton plein sur le nombre d'utilisateurs.
Je ne sais pas si tu es au courant, mais ça a été l'application avec le plus d'utilisateurs le plus rapidement.
En gros, ils ont atteint les 1 million d'utilisateurs en moins d'une semaine, il me semble.
Alors que auparavant je crois que t'avais Instagram qui tourne autour d'un mois, donc en fait ils sont vraiment...
ça a été incroyable.
Ils ont explosé la concurrence.
Ouais, c'est ça.
Donc l'IA elle est revenue vraiment pour tout le monde.
En fait tout le monde croyait que l'IA c'était lointain, on entendait parler, etc.
Et là en fait ça a vraiment pris l'IA et ça l'a ramené proche de n'importe qui.
N'importe qui peut y aller, n'importe qui pour son travail de tous les jours peut aller chercher et taper sur l'IA.
sur l'air, bon à part si on est dans la manutention, des choses vraiment très manuelles, mais
à partir du moment où on est derrière un ordinateur, ça peut aider sur plein de tâches,
c'est ça qui est dingue.
Ouais, moi j'ai commencé à vraiment m'intéresser au sujet de l'IA quelques mois avant, peut-être
deux mois avant, avec justement l'apparition des outils de création d'images en fait.
Donc il y en a trois que j'ai retenu mais celui que j'ai un peu testé c'est stable diffusion.
OpenAI ils ont leur propre système de ce type là qui s'appelle DALI
et je trouvais ça assez merveilleux quand j'en entendais parler la première fois,
enfin surpuissant en fait, le fait de pouvoir taper des mots
et que l'intelligence artificielle nous crée une image liée à ces mots là.
Chat GPT c'est un petit peu différent dans le sens où effectivement tu vas poser une question,
tu as l'impression de parler à quelqu'un qui sait beaucoup de choses
et qui est capable de te faire des phrases sensées.
Avant l'équivalent, je ne sais pas si tu vas être d'accord avec moi,
mais pour moi l'équivalent c'était d'aller sur Google, de faire une recherche
et Google te sortait des liens en lien avec ta recherche.
Déjà c'est très fort, mais là effectivement on a passé un cap quoi.
Absolument, c'est incroyable.
En fait, on peut commencer à discuter avec.
Et parfois, on peut se prendre un petit peu au jeu.
Enfin, moi j'en connais plein autour qui...
C'est un jeu.
Maintenant, on essaie d'aller chercher jusqu'où elle va,
jusqu'où est-ce qu'on peut la pousser.
Mais c'est vrai qu'elle comprend ce qu'on dit.
En fait, ça combine beaucoup de choses.
Ce qu'on appelle les IA génératives,
donc que ce soit pour les images ou pour le texte,
en fait, elles vont te générer du contenu
à partir de toi, ce que tu vas lui demander.
Tu vas lui demander quelque chose,
donc il y a quand même une phase de compréhension, il faut qu'elle comprenne ce que tu veux lui dire.
En quelque sorte, la compréhension c'est proche de nous, mais c'est dans son réseau interne où elle va relier les éléments qu'on lui demande
avec des éléments qu'elle a déjà appris. Et du coup, vu qu'elle a une énorme base de données,
tous ces éléments, elle va les mettre en perspective et elle va pouvoir générer quelque chose qui n'existait pas.
n'existait pas. Par exemple, on a vu plein d'images de stable diffusion de Dolly qui
étaient vraiment sublimes et même il y a des compétitions d'artistes qui ont été
gagnées alors que la base provenait de l'imagination de la toile, provenait d'une génération
faite par l'IA. du coup, il y a plein de choses qui commencent à sortir autour de problématiques.
quelle est la place de l'humain parfois, par exemple dans les vidéos deepfake,
quelles sont les problématiques autour de l'art,
qu'est-ce qui va être mieux considéré ou pas,
est-ce que la machine va être considérée comme l'art de la machine au même niveau que l'art de l'homme ou pas.
Il y a plein de questions un petit peu philosophiques et éthiques qui vont sortir,
mais sans doute avec manière, ça allait arriver à un moment donné ou à un autre.
Ce qui semble avoir surpris, c'est que quand j'entendais parler d'IA, de robotisation, etc.
de choses faites par les machines, ce qui semblait revenir c'était que les métiers, on va dire,
les métiers qui nécessitaient moins d'études notamment allaient être remplacés en premier.
premier et puis là en fait on se rend compte que ce qui a avancé d'un coup c'est la création
artistique, c'est de la création intellectuelle et donc en fait c'est l'opposé. Avant on voyait,
on voyait, on pouvait voir les voitures ou les camions autonomes, on pouvait se dire ça va
arriver, ça approche, finalement c'est pas encore là. On pouvait voir les petits robots aspirateurs,
c'est ça c'est des métiers qui peuvent être certains métiers qui peuvent être remplacés et on n'y est
pas arrivé à ce niveau là encore en tout cas par contre sur des trucs beaucoup plus beaucoup
moins manuels beaucoup plus intellectuel et ben on y est quoi comment tu qu'est ce que tu penses
de ce de cette surprise en quelque sorte est ce que tu étais surpris toi d'ailleurs alors oui j'étais
Je suis un peu surpris, honnêtement je pensais qu'il y avait encore 4-5 ans avant qu'on arrive à ça.
Donc là ils ont sorti ChangeGPT, c'était vraiment très surprenant.
Nous on connaissait déjà la version antérieure qui s'appelle GPT-3,
une version un peu moins puissante, un peu moins incroyable, mais qui était déjà révolutionnaire.
Alors quand tu parles de tout ce qui est robotique, ou vraiment assistance,
on voyait les exosquelettes qui allaient aider les handicapés,
on voyait les robots dans les films,
iRobot, Terminator, etc. et j'en passe.
Et du coup, dans notre imaginaire, on était là,
bon, l'IA va arriver, elle va nous assister dans la vie de tous les jours,
elle va nous faire à manger, elle va nous préparer ci,
elle va nous faire ci, elle va nous faire ça, le passage.
En réalité, ça n'a pas du tout fait comme ça.
Et il y a des raisons, en fait.
En fait, tu vas avoir une partie de logiciel,
donc là, l'IA, aujourd'hui, c'est du logiciel.
C'est des lignes de code qui sont plus simplement améliorables.
Tu vas faire des cycles d'amélioration beaucoup plus courts.
Donc si tu prends une équipe pendant un an,
ils vont pouvoir te créer plein d'itérations
pour améliorer cette IA encore, encore, encore, encore.
Alors que si tu te dis "bah tiens je vais faire un robot aspirateur
qui va balayer toute ma pièce",
et bien tu dois prendre des pièces hardware,
donc il y a toute une partie logistique très complexe,
Donc je vais passer à une partie intelligence, les softwares aussi, qu'il faut développer en parallèle,
et tu as aussi des éléments peut-être qui n'existent pas en termes de composants mécaniques,
qui sont encore à faire et qui prennent beaucoup plus de temps de développement.
Donc en réalité c'est d'abord l'intelligence qui va arriver avant tout ce qu'on peut imaginer
comme étant les parties robotiques ou hardware, donc les composants, les matériaux.
Et ça, c'est vraiment pourquoi est-ce que ça a explosé beaucoup plus rapidement.
Et ça va exploser encore plus rapidement.
Pour moi, je pense que c'est quelque chose d'exponentiel.
Si on en est déjà là, et quand ça a explosé récemment,
ça risque d'exploser encore plus rapidement dans les mois, années à venir.
Et il faut s'attendre à avoir des révolutions profondes
dans la manière dont l'IA peut nous assister.
Aujourd'hui, on a cette première version qui nous assiste tous les jours.
jusqu'où est-ce qu'elle va aller en fait, cette IA ?
Et effectivement, il y a plein de sujets, par exemple,
est-ce qu'elle est capable de nous assister aujourd'hui,
mais demain, est-ce qu'elle est capable de nous remplacer ?
Et qu'est-ce qu'elle est capable de remplacer ?
Je comprends.
Bon, toi, personnellement, comment est-ce que tu es lié à ce sujet de l'IA,
donc par rapport à ton entreprise,
qu'est-ce que vous faites ? Présente-nous un petit peu tout ça.
Oui bien sûr, donc comme je disais je commençais un petit peu par l'histoire, maintenant c'est presque dans l'histoire du coup.
Après avoir travaillé un petit peu chez Airbus comme je l'ai mentionné avant, classique, sortie d'ingénieur, je suis revenu à Toulouse, le FIEF, mon FIEF.
Et ensuite, j'ai vu que ce n'était pas fait pour moi.
J'étais un engrenage dans une énorme machine et je ne trouvais pas forcément ma place.
Du coup, j'ai trouvé quelque chose qui m'a permis d'évoluer dans un monde de start-up,
en France et en Europe.
Donc, c'était vraiment très intéressant, une technologie ultra innovante.
Et ça, c'était ce qui m'a permis de rentrer dans le monde de l'entreprenariat,
même si c'est quelque chose que j'avais en tête depuis mes 16 ans.
vraiment, donc j'étais vraiment fait pour ça.
Et j'ai fait un petit peu mes armes là-dedans, j'ai découvert beaucoup de choses et je me suis transformé un petit peu en commercial,
donc passer d'un quelqu'un de technique qui adore la tech en un petit peu commercial, comment est-ce que ça fonctionne en fait le commerce ?
On pourrait croire que c'est une chose...
Mais pour une startup en particulier ?
Ouais, ça s'appelait Alicona, en fait c'est une startup autrichienne qui vendait des
microscopes 3D, donc 3D mais très haute performance. Donc j'allais dans des très grosses sociétés françaises,
ça pouvait aller des sociétés de papier toilette comme des sociétés d'aéronautique
où on allait mesurer des tout petites portions d'éléments avec une précision ultra fine
et ça permettait de tirer de fortes conclusions,
éviter par exemple qu'un rotor d'avion parte en réparation,
ça coûte peut-être 150-300 000 euros.
Donc c'était des éléments qui étaient très importants et c'était super comme boulot.
Donc c'était facile à vendre ?
Ouais bon la machine elle coûte plusieurs centaines de milliers d'euros donc à 100
elle va se la vendre c'est relatif.
Non mais voilà donc j'ai dit ça un peu en plaisantant mais c'est vrai que quand tu
dis que si tu évites un problème tu évites 150 ou 300 000 euros de dépense bon ça dépend
du prix de la machine évidemment mais tu as un argument fort à faire valoir.
Exactement et du coup au cours de ces expériences moi j'ai remarqué plein de problématiques
je voulais toujours entreprendre comme je disais et c'est autour de la voie que j'ai
plus de problématiques. Je passais mon temps en call, mon temps en meeting, aux appels
téléphoniques, impossible de me prendre des notes. Alors il y a ce que les commerciaux
ont, c'est un CRM, ça s'appelle, un outil, une base de données où on va rentrer, on
se parle et je vais mettre en fait tout ce qu'on a dit, remplir des chambres, tout tenir
à jour. Et ça, c'était un enfer. Je détestais ça. C'est l'administratif pure et dure, c'était
je détestais ça. Et j'étais toujours en call et moi j'adorais parler avec des gens,
c'était trop cool, trop bien de découvrir un petit peu c'est quoi leur challenge, c'est
leurs problèmes. Par contre, derrière, il y a une étape, vraiment un temps phénoménal
d'administratif, à me souvenir de ce qu'il fallait que je dise, me souvenir de telle
ou telle information, etc. Et du coup, bon voilà, ça c'est un peu la genèse de pourquoi
est-ce que je suis revenu en France après être en Australie, pour créer et monter
une boîte autour de la voie. Nous, ça s'appelle Noota. J'ai monté ça avec un ami d'école
d'ingénieur, Darius, qui est mon co-founder et on a monté ça il y a deux ans maintenant,
aujourd'hui on est à station F donc sur Paris avec un grand pôle de start-up, c'est vraiment
génial. C'est là où tu es tout de suite ? Exactement. Pour ceux qui voient sur youtube,
donc il y a évidemment ceux qui nous écoutent, ceux qui veulent voir, vous allez faire un tour
sur le youtube de Principes Fondamentaux, vous voyez ça fait des espèces de, comment dire, on dirait
des petites boxes en fait, comme celle dans laquelle je suis et c'est un grand hub,
en fait c'est une ancienne gare qui a été rénovée par Xavier Niel, notamment Xavier
Niel donc celui qui a fondé Free et ouais c'est vraiment super, c'est très enrichissant
parce que t'es autour de plein de personnes qui font des projets très ambitieux,
qui sont vraiment géniaux et ça motive pour avancer,
pour aller vraiment vers quelque chose qui change.
Comment tu y es rentré avec Noota à Station F ?
On peut postuler sur le site,
il y a des sortes d'appels, deux, trois fois par an il me semble,
sur lesquels il faut présenter son projet.
Donc l'idée c'est dans un premier temps d'avoir une démo,
donc quelque chose sur lequel on a déjà travaillé en amont,
un produit démontrable même si ce n'est qu'une version primitive,
il faut être capable de la montrer,
et derrière de l'expliquer, d'expliquer le marché,
qu'est-ce qu'on va adresser comme problématique,
qu'est-ce qu'on veut résoudre en fait comme problème.
Et je pense que c'est vraiment,
c'est ça la clé en fait de tout le parcours entrepreneurial,
c'est quoi le problème, c'est quoi le problème qu'on résout,
est-ce que c'est vraiment un problème et à quel point c'est un problème.
D'accord, je te laisse reprendre ton parcours.
Ouais.
Donc par la suite, c'est là où j'ai démarré mon aventure entrepreneurielle avec Darius.
Donc nous on s'est vraiment concentré autour de la voix.
On fait beaucoup de meetings, on fait beaucoup d'appels.
On a donc créé un assistant qui va accompagner tous les professionnels,
pour notamment les commerciaux, principalement les commerciaux.
C'est un assistant qu'on peut démarrer sur n'importe quel type de meeting,
qui va prendre des notes à notre place automatiquement,
sur lequel on peut même rajouter des petites notes en direct.
Et cet assistant, il va aussi nous permettre de suggérer des réponses en temps réel.
Par exemple, moi, si je suis un commercial,
j'ai un client qui va me poser une objection, par exemple,
qu'il va me dire "votre outil est vraiment trop cher",
"on n'en a vraiment pas besoin", etc.
Donc c'est des choses sur lesquelles parfois c'est juste le client ne voit pas,
ne perçoit pas l'avantage ou ne perçoit pas certains éléments.
Il faut être capable de bien le justifier, de bien l'argumenter.
Et ça en fait, notre assistant va être capable de donner des suggestions en temps réel
aux commerciaux pour faire qu'ils soient le plus performants possible.
Nous on se base sur des scripts…
Oui, tu allais peut-être me dire…
Oui, des suggestions basées sur ce qui a été dit depuis le début de la conversation,
basé aussi sur des choses qu'il a repérées par rapport aux produits que le commercial est en train de vendre ?
Oui, c'est basé sur le type d'échange et aussi sur la société du commercial.
Au préalable, vous paramétrez quelques éléments pour que l'IA, on la nourrisse d'informations, de connaissances de l'entreprise.
L'entreprise a des connaissances, elle a plein d'éléments, elle sait répondre aux questions,
l'entreprise a plein de réponses, d'objections, des scripts,
elle connaît les questions de ses clients.
Et en fait, comment est-ce que tout ce savoir,
on est capable de le transférer aux commerciaux en temps réel ?
Alors aujourd'hui, ce qu'on fait, je prends tous mes commerciaux,
toute ma force commerciale,
et je les emmène faire un séminaire à l'autre bout de la France
et on fait une formation.
Ça va me coûter énormément cher,
ça me met en pause toute mon équipe commerciale.
Et puis, les commerciaux, ce n'est pas des grands assidus à l'école.
Je pense que commercial, ce n'est pas les plus assidus à l'école.
Du coup, écouter quelqu'un parler et expliquer quelque chose,
ce n'est pas ce qu'ils aiment le plus.
Ils aiment bien faire.
Et du coup, notre assistant, il est vraiment là en temps réel.
On le paramètre avant et ensuite, en live, il va te suggérer les meilleurs éléments.
Il va te suggérer comment réagir à telle objection, à telle question du client.
va te permettre de suivre les meilleurs scripts des meilleurs commerciaux qu'on peut trouver.
Nous, on va proposer des modèles.
Et ensuite, tu vas pouvoir simplement lire.
Il y a la coché automatiquement,
il va comprendre quand tu dis tel ou tel sujet, quand tu suis tel ou tel sujet.
Donc voilà, c'est la première étape, c'est vraiment notre assistant en direct.
Puis derrière, toute une phase après le call,
où on va analyser un peu les performances,
et puis on va aussi créer un résumé.
Ça, c'est vraiment ce que je préfère, c'est le résumé automatique de n'importe quelle conversation.
Si au départ, tu as sélectionné par exemple un appel commercial, on va changer.
Si c'était un appel job interview, par exemple, des personnes qui utilisent pour le job interview,
ou du recrutement, tu sélectionnes le recrutement et à la fin, ça va te faire un récap de toutes les questions,
de tous les soft skills, de tous les hard skills de la personne,
un récap vraiment spécifique et ça va t'envoyer ça dans ton outil de suivi, automatiquement.
Toi tu fais juste un start, stop, t'as les notes qui sont prises,
on te suggère les meilleurs tips en temps réel
et puis derrière t'as pas besoin de faire de travail administratif, c'est fini, ça se fait automatiquement.
Donc moi ça m'a bien soulagé la vie d'avoir créé ce que je voulais.
Ouais mais c'est clair, c'est clair et par rapport aux gens qui entreprennent,
C'est quelque chose qui revient souvent, il y a beaucoup d'entreprises qui marchent quand les gens adressent un problème qu'ils ont eux-mêmes,
notamment je pense, tu vas me dire si t'es d'accord, parce qu'ils sont motivés intrinsèquement à le résoudre et pas en se disant juste
"moi je veux gagner de l'argent en créant une entreprise" et voilà, ça peut être une bonne raison, mais quand tu as des motivations aussi intrinsèques,
pas seulement extrinsèques, je pense que c'est un plus.
Oui absolument, pour commencer, ça faisait longtemps que je voulais entreprendre,
je l'avais un peu dit et j'ai fait plein de projets avant d'entrepreneuriat,
j'en ai fait depuis toujours.
Et en réalité, la difficulté c'était toujours de trouver un sujet,
comment démarrer, comment partir, comment on sait qu'on part sur quelque chose de bien,
ou pas, rapidement, faire un test, test and learn, donc tester rapidement,
est-ce que c'est une bonne idée ce que je vais faire.
Et en fait je me suis dit, tiens mais en fait j'ai quand même un peu d'expérience,
qu'est-ce que j'ai rencontré dans ma vie professionnelle comme problème ?
On ne peut pas dire que tout est parfait, c'est impossible, il y a toujours des problématiques.
Et on ne s'en rend pas compte en fait.
Donc si une personne est en une démarche, j'ai envie d'entreprendre,
qu'elle ne trouve pas d'idée, et qu'elle est dans une société en train de travailler,
moi ce que je suggérerais, qui marcherait bien, c'est,
tous les jours, dès que j'ai un moindre problématique, je la mets sur le papier.
Mais pour m'en souvenir, là c'est galère, j'ai dû ouvrir 50 onglets et revenir dessus, etc.
Les moindres petites frictions, frustrations, les mettre sur le papier.
Et en fait c'est ça qui crée une bonne liste d'idées sur lesquelles on a été confronté,
on sait le problème et derrière on peut commencer à aller tester si d'autres ont le problème.
Quelle est la valeur de ce problème-là ? Est-ce qu'il est résolu ?
Là c'est la première chose.
Deuxième, c'est parler à des gens.
Parler à des gens.
Il y a trop de gens qui viennent me demander,
enfin qui viennent me dire,
"Hey, tu penses que c'est une bonne idée ça et tout ?"
Moi je ne suis pas du tout dans la cible en fait.
Je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Du coup je leur dis,
"C'est qui ta cible ?
C'est qui ce qui va te payer à la fin ?
C'est lui, lui, lui, lui, lui ?
Ok, tu vas sur LinkedIn,
tu prends lui, lui, lui, lui, lui, lui,
et puis tu envoies un message.
Tu fais, "Hey,
j'essaye de voir pour faire quelque chose comme ça,
est-ce que tu as deux minutes pour me dire ton feedback ?
Et en fait, c'est comme ça qu'on sait si ça marche ou pas.
Si la personne a dit...
Si déjà en lui donnant l'idée, ça ne réveille pas,
ça va être compliqué.
Il faut vraiment aller parler rapidement, avant même de développer quoi que ce soit.
Ça c'est souvent l'erreur que j'ai faite aussi en obligé de faire les erreurs soi-même.
[Rire]
Mais ouais, c'est ce que je pensais.
Tu penses que quand on crée une startup, quand on veut entreprendre, tu penses que les gens qui ont des facilités,
ou pas forcément des facilités, mais en tout cas qui arrivent à aller vers les autres, peut-être qui se forcent,
mais qui arrivent à aller vers les autres, qui arrivent à en quelque sorte essayer de vendre naturellement,
et déjà très tôt, sont avantagés par rapport aux gens qui sont plus introspectifs, qui réfléchissent plus avant d'agir ?
C'est une bonne question.
Je pense que c'est bien de réfléchir avant d'agir, mais il ne faut pas trop réfléchir.
Il faut passer à l'action.
Je pense que c'est...
Quand on réfléchit trop, on réfléchit trop en fait.
Et là-dedans, il faut être dans l'action quand on entreprend.
Donc, avoir une idée, bien la délimiter, même si ce n'est jamais clair.
Une idée, au début, on croit qu'on a la révolution.
Puis en fait, si on se lance vraiment dedans, un an, deux ans après, on passe par 50 autres idées intermédiaires, dans tous les sens.
Donc l'idée, c'est flexible. C'est jamais une idée figée. Je pense que c'est très rare, très difficile d'avoir une idée figée et croire que c'est ça.
Parce qu'en fait, il y a tellement de... c'est tout dans l'application en fait.
Une idée, ça vaut rien. Au début, moi je croyais que... "Attends, j'ai une idée, je vais en parler, mais est-ce que je peux en parler ou pas ?
Est-ce que je vais en parler à la personne avant de piquer une idée ?
En réalité, non, ça c'est du pipo.
Vraiment, jamais personne ne va te piquer une idée.
Avoir si la personne c'est vraiment un entrepreneur, un serial entrepreneur
qui est trop chaud, qui a déjà plein de sous, qui est prêt à dégainer à tout moment.
Mais sinon, non. La difficulté c'est la mise en pratique d'une idée.
On a une idée, comment tu la mets en application ?
Comment tu vas chercher des clients ? Comment tu fais les ventes ?
Comment est-ce que tu fais le développement technique ?
c'est ça la difficulté, c'est pas l'idée, l'idée c'est rien en fait, c'est vraiment le temps qu'on met d'investissement qu'on met à créer les choses, c'est ça la vraie difficulté.
Donc j'ai bien compris ta problématique, tu te disais bon moi remplir ZKS dans un CRM c'est comme, on est d'accord pour les gens qui connaissent pas, un CRM c'est un tableur Excel évolué.
C'est ça, c'est un tableur excel pour les commerciaux.
Donc ça c'était ton problème, tu t'es dit "ouais, moi ça me saoule".
J'ai eu plusieurs expériences de commercial, tu t'es dit "moi faire ça, je trouve que c'est pénible, alors que je pourrais utiliser mon temps d'une autre manière".
Et c'est même pas que du temps, je ne sais pas si tu vas être d'accord avec moi,
mais je pense que quand on fait quelque chose qui ne nous plaît pas, ça nous vide de notre énergie plus rapidement.
et on va peut-être passer notre temps à rien faire plutôt qu'on va plus procrastiner quand on a des trucs qu'on n'a pas envie de faire.
Donc toi tu as remarqué ça, comment est-ce que tu, enfin toi et Darius du coup,
comment est-ce que vous êtes parti de cette problématique là et arrivé vers cette solution de l'IA,
vers cet outil de l'IA pour résoudre cette problématique là ?
Ouais, alors, moi j'ai fait ce constat, je me suis dit ok, là il y a vraiment quelque chose, c'est la voix.
Donc, le conso c'est autour de la voix, les conversations qu'on a entre professionnels, on en fait plein et on capitalise pas du tout dessus.
Donc, les professionnels ils passent en moyenne 30% de leur temps en réunion, 30 à 40 à 50 à 60% en fonction de son statut,
en fonction de ce que l'on fait, si on est manager, si on est commercial, si on est recruteur, etc.
On va passer un temps monumental à parler à l'oral.
On est des humains, en fait, on échange toujours à l'oral.
C'est la voix qui prime d'office.
Et en fait, tout ce qu'on échange à la voix, on n'en fait rien.
Il n'y a rien qui sort de là.
On a une aire quand même de la donnée, où on essaie de récupérer un maximum de données dans tous les sens,
la donnée pour comprendre mieux, pour analyser, pour améliorer.
Et aujourd'hui, on génère de la donnée constamment avec la voix, avec nos conversations.
Et on n'en fait rien.
Ça part dans les limbes, on a peut-être quelques notes qui traînent par-ci, par-là,
on n'en fait rien du tout, on enregistre peut-être nos vidéos et on ne les re-regarde jamais.
Là, je parle pour des professionnels qui font des vidéos intéressantes,
mais on ne les re-regarde jamais.
Et on perd énormément d'informations, on oublie tout à part son mémoire parfaite,
Ce qui n'était pas mon cas non plus, donc en plus ça m'aidait dans ce sens là.
Donc comment est-ce qu'on a fait ? On est parti de ce constat, gros constat,
et je suis allé voir autour de moi, qui avait ce problème là ?
Je suis allé voir une personne qui était là, au téléphone, en train de faire un job, une interview.
"Ouais, est-ce que tu aimerais pouvoir avoir un résumé automatique de toutes tes interviews ?"
Le mec me dit "mais c'est incroyable, mais ce serait incroyable, je passe mon temps au téléphone,
je sais plus de ce que j'ai dit avec telle ou telle personne,
et après il faut que je le retrouve, c'est un enfer."
Ok cool, tu es allé voir des personnes qui étaient dans la banque, complètement différents,
tu passes beaucoup de temps à parler avec tes clients, comment tu prends des notes,
comment est-ce que tu te souviens de ce qu'ils ont dit ?
Ah mais c'est un enfer, je ne sais plus en fait parce que je prends trois notes,
je ne me souviens plus, est-ce que lui il a fait ci, est-ce que lui il a fait ça ?
Du coup je recontacte le client et tout.
Ah cool ok.
Donc en fait, ce qui est intéressant c'est que le problème était transverse aussi,
avoir une vision ou une idée de base mais qu'elle puisse être ce qu'on appelle scalable,
donc transverse un petit peu, qu'elle puisse s'étendre sur d'autres marchés.
Donc voilà, ça c'est la première phase un petit peu d'étude de marché en gros,
c'est ce qu'on pourrait dire une étude de marché, première phase.
Une fois la phase d'étude de marché terminée, eh bien j'ai fait ce que j'ai dit,
j'ai dit ok, donc qui utilise, qui a besoin de ça ?
J'ai pris une liste sur LinkedIn de personnes, je leur ai envoyé un message,
un message, j'ai un peu automatisé ça parce que j'avais la flemme de taper à la main à chaque fois,
j'ai automatisé ça avec un logiciel, Walaxy, pour ceux que ça pourrait intéresser, et j'ai créé mon...
Redis le nom du logiciel.
Alors il y en a plusieurs mais un qui est gratuit, avec lequel on peut facilement commencer,
c'est Walaxy. W-A-A-L-A-X-Y.
qui m'ont fait créer une campagne, tiens je vais télécharger, mais toutes les personnes
qui sont, alors moi j'ai commencé par les personnes qui faisaient des études de marché
justement, parce que, et des entretiens, des sciences sociales, parce qu'en fait c'était
très simple, elles transcrivent tout le temps, tout le temps, donc à la main, elles les
réécoutent et elles réécritent, un enfer, vraiment un enfer, pour l'avoir fait c'est
horrible.
Quand je les ai contactés, j'ai leur dit "Hey, ça vous dirait de tester notre logiciel ?"
que j'avais pas du tout au début.
"Hey, ça vous dirait de vous transcriver ?"
"Ouais."
"Ah bah écoutez, moi je peux vous le faire comme ça, ça vous coûte..."
Je sais pas, j'avais mis un truc, ça vous coûte 5 euros de l'heure.
Ok, bah allez, là on m'envoyait, on avait fait un petit front.
Donc un front c'est un site web basique, quand même il fallait savoir un petit peu
comment faire.
un site web très basique où la personne pouvait mettre un fichier et le déposer dessus.
Sauf qu'on n'avait pas du tout l'IA qui faisait la transcription.
Donc l'IA c'était moi.
Donc en gros, le vendredi soir, j'étais prêt à partir en soirée.
Et là, dans le taxi, je vois quoi ?
Je vois...
Touc, touc, touc, touc, touc.
6 transcriptions de 2 heures qui tombent.
Et je me dis "Waouh, je suis mort".
J'arrive à la soirée, j'ai l'ordinateur, je me cale dans la chambre derrière.
je passe ma soirée à faire des transcriptions.
Tu es parti en soirée
puis que tu avais 12 heures de transcription à faire.
Alors moi, j'ai fait un tout petit peu aussi de transcription
pour des extraits de mon podcast
et pour créer des sous-titres.
Et c'est très très long.
Donc quand c'est...
quand les extraits dont je parle,
c'est des Reels, c'est des YouTube Shorts,
c'est des formats très courts de moins d'une minute,
ça va encore.
Mais quand j'en fais 6 déjà, ça me saoule.
Ça me saoule de le faire.
Et donc, pour des...
Enfin, j'ai jamais essayé de faire une transcription à la main
d'un de mes épisodes de podcast.
Mes épisodes, ils durent en moyenne quasiment deux heures.
J'ai jamais essayé.
Donc là, je vois très bien ce que ça peut représenter.
Et non seulement ta soirée, elle est foutue,
mais c'est bien pire que ça, quoi.
C'est pas juste ta soirée a été annulée, bon, ben tant pis, j'entre chez moi.
Donc ouais, je souffre pour toi d'entendre ça.
Ouais, ouais, j'ai galéré.
Du coup, là, j'ai dit, bon, il faut absolument trouver une solution et tout.
C'est pas possible.
Mais ce qui était bien en fait, là où je vais revenir, c'est que j'ai validé l'idée.
C'est-à-dire que j'ai fait la chose la plus simple autour de la voix,
autour de l'idée qu'on avait, c'est-à-dire de résumer, de prendre des notes automatiquement.
C'était la partie transcription, derrière ça allait évoluer.
Mais la plus simple idée c'était ça.
Et en fait, les gens, en moins d'une semaine, j'ai généré 750 euros.
750 euros en faisant ça à la main.
Et du coup je me suis dit bon, là c'est bon, il y a un marché, il y a des gens qui sont intéressés, ça aide.
Mais moi c'était pas possible, c'était un enfer.
Je faisais mon temps à faire ça.
Donc maintenant, ok, ça marche, il y a des gens qui sont intéressés, ok, on passe à l'implémentation.
Parce qu'on est d'accord, à cette étape-là, t'as identifié un problème sans vraiment avoir de solution en tête
ou tu savais déjà un peu où tu comptais aller derrière ?
Ouais, j'avais une petite solution, enfin j'avais des petites idées en tête.
En gros j'avais 4 solutions en tête.
Première idée, parce que je connaissais un petit peu l'IA quand même.
Première idée c'était, je prends l'un des 4 gros qui proposent déjà des services de transcription
et je sous-traite.
Donc il y a déjà des gros Amazon, du Google, du Microsoft,
et peut-être d'autres éléments, d'autres grosses boîtes comme ça qui vont avoir ça.
Et que eux, presque, ils proposent ça parce qu'il faut énormément de données,
à peu près 60 000 heures de données pour entraîner une IA qui va fonctionner correctement.
Première solution, on passait par l'un de ces personnes.
Deuxième solution que j'avais en tête c'était, ok, il y a forcément de l'open source,
des gens qui ont travaillé, qui ont réfléchi, qui ont mis le code en ligne,
et peut-être que cet open source est suffisamment précis et que ça marche.
Et peut-être qu'il faudra juste l'améliorer un petit peu.
Ok, deuxième idée. Troisième idée, on est des vrais cow-boys, on peut passer par des personnes à l'étranger pour sous-traiter la transcription.
Bon après à chaque fois il y avait des problématiques, est-ce que là c'était le coup ? Là c'était le problème qu'on n'avait pas la main dessus ? Là c'était quand il n'y avait pas une qualité suffisante ?
Donc en fait on en teste un petit peu, puis on se dit "oh là là, quel enfer, ça va être compliqué, ça va être compliqué, ça va être compliqué la solution, en fait c'est pas venu comme ça".
Et donc après, on a réussi à trouver une combinaison d'éléments où on utilisait quelque chose de base d'un des grands.
Ensuite on a combiné avec quelque chose qu'on a récupéré open source pour améliorer la qualité, parce que la qualité des gros c'était nul.
Donc on a amélioré ça, et du coup on a réussi à sortir quelque chose vraiment trop bien.
c'était il y a deux ans, et on avait une qualité qui était bien meilleure que ce que la plupart des outils pouvaient proposer.
Donc ça, ça nous a un peu fait gagner pas mal de clients au début, dans la partie retranscription pure.
Donc voilà un petit peu comment on en est venu. Et moi, j'ai continué à prospecter via LinkedIn, via des mails, via des campagnes.
J'ai appelé aussi, je ciblais vraiment ceux qui avaient cette problématique principale.
Donc ça, ce n'était pas encore sur les commerciaux, même si c'était l'idée que j'avais derrière,
mais aux commerciaux, il leur fallait beaucoup plus.
Du coup, il fallait qu'on continue.
Donc, à cette étape-là, vous proposez un service de transcription.
C'est ça, à cette étape-là, on proposait un service de transcription.
On y allait étape par étape, pourquoi ?
Parce qu'on avait deux solutions, on pouvait faire une levée de fonds.
Il y a beaucoup qui y vont et dès qu'ils ont une preuve quelconque, ils y vont et ils vont lever des sous.
Faire une levée de fonds, c'est quoi ?
C'est aller prendre son capital de la société à 100% au début, à tout,
et on va se dire "Tiens, je vais donner 10% de mon capital à des gens qui ont des sous.
Je donne 10% en échange de 10 000, 100 000, 200 000, 1 million d'euros par exemple.
Alors au début, vu qu'on n'a pas de rentrée d'argent, la société ne vaut pas grand chose.
Donc, ils vont prendre beaucoup pour pas beaucoup d'argent, en final.
Et moi j'étais pas très chaud, au final j'étais là "ah non, j'ai pas envie d'être entrepreneur,
mais quand même d'avoir quelqu'un qui va avoir la main mise sur la boîte, au final, assez fortement,
pour pas énormément d'argent.
Donc, on est parti du principe, en tout cas j'ai un peu poussé tout le monde,
même si tout le monde n'était pas d'accord,
pour partir sans lever de fond, ce qu'on appelle des boîtes bootstrap.
Pour l'instant on a tout bootstrap, c'est-à-dire sans lever de fond,
on est totalement autonome et on est très content parce qu'on a réussi à vivre
grâce à la vente, grâce à nos clients en fait, c'est nos clients qui nous font vraiment vivre.
Et je trouve que c'est plutôt bon signe, c'est super d'avoir la possibilité de faire ça comme ça.
Le désavantage c'est que c'est beaucoup plus lent.
Là aujourd'hui on a notre vision quasi finale qui est terminée, qui est prête.
Mais on a mis peut-être un an supplémentaire à y arriver.
Alors que d'autres boîtes, le problème c'est la compétition,
alors que d'autres boîtes qui vont être peut-être aux Etats-Unis,
qui sont sur le même marché, secteur,
ils ont levé 10 millions sur un premier tour de note de bras.
Donc voilà, on se bat contre des gros, mais moi j'adore ça.
J'adore y arriver avec rien et se battre sur le terrain d'énormes sociétés.
C'est un peu comme la plupart des équipes de rugby du top 14 font quand elles jouent contre Toulouse.
Ouais, c'est bien vu, c'est clair.
À Toulouse, ils ont à peu près tous ces dénoms internationaux dans l'équipe,
donc du coup, tu dois avoir 11 internationaux dessus.
C'est sûr quand tu as une équipe qui arrive, Bayonne, qui arrive face à Toulouse,
ça fait mal, c'est tendu.
Passer cette étape de la transcription que vous proposez au client,
comment est-ce que ça a évolué après ?
On a déjà essayé d'améliorer cette partie-là pour capitaliser sur les premières ressources,
on a amélioré, amélioré.
Et puis, on a fait des petites erreurs, on fait des erreurs au fur et à mesure dans le parcours.
Donc on commence à évoluer.
On s'est un petit peu laissé entraîner par cette étape intermédiaire qui était la transcription.
On a voulu vraiment faire plaisir aux clients qui étaient nos clients de l'époque.
Et on a commencé à développer des features spécifiques pour eux.
Alors que notre idée de base, c'était pas du tout ça,
c'était pas du tout d'aller sur la partie retranscription,
la partie études de marché, la partie sciences sociales.
Mais on a vu vraiment, on les aidait énormément, ça leur faisait gagner un temps monumental et beaucoup d'énergie comme tu as pu le dire avant.
Donc au final ce qu'on a fait c'est qu'on a continué à améliorer ce service là, la transcription,
et on a un petit peu tourné en rond, on a essayé d'aller vraiment faire un produit spécifique pour les études de marché,
pour analyser un peu tout ça parce que nous on avait de l'IA en parallèle,
donc avec Olivier qui gère la R&D depuis deux ans.
Donc, nous notre avantage c'est qu'on est toujours
aux meilleurs papiers de recherche, enfin aux papiers de recherche les plus récents
qu'on arrive à réinterpréter et à utiliser pour notre cas d'application.
Ce qui fait qu'on arrive toujours à être en avance de phase,
et c'est le but je pense, toujours devant,
pour rester le plus proche possible de nos dernières avancées.
Et donc on a avancé un petit peu dans ce sens là, amélioration, amélioration,
la plateforme ça prend du temps parce qu'il y a beaucoup de sujets qu'on sous-estime,
quand on commence à avoir du monde.
Et donc on a fait par palier je pense.
Premier palier comme je disais, deuxième palier,
où là on se dit ok, pour aller à l'étape suivante,
il nous faut 1, 2, 3, 4,
en fait on a récolté des fonctionnalités qu'il faut mettre en place,
on prend ces fonctionnalités et on fait une roadmap,
on dit bon là il nous faut ça pour tel temps, telle date,
parce que sinon si on n'a pas ça, là on ne peut pas obtenir ça.
Donc nous on essayait toujours d'avoir une vision business,
qu'est-ce qu'on peut, avec ces éléments techniques,
aller chercher comme nouveau business,
comme rentrée d'argent en fait.
Comment est-ce qu'on va pouvoir vendre en fait
et quel problème on va pouvoir résoudre.
Donc voilà, on est passé par différentes étapes.
Typiquement, une erreur je pense de parcours
c'était d'aller sur les études de marché
où on s'éloignait trop de notre cœur qui était la voix
et on allait presque analyser du texte en fait
analyser ça, classifier des retours utilisateurs,
pour être capable de dire que le problème de tous ces utilisateurs
sur 2000 interviews, sur 2000 commentaires,
leur problème principal c'était 1, 2, 3, 4,
et que celui-là il était urgent mais celui-là non.
On a perdu pas mal de temps, mais bon après c'est en apprenant,
et en fait au fur et à mesure on se re-guide, on se remet sur les rails.
Attends, mais j'ai une question par rapport à tout ça.
quand tu dis on allait vers le texte, on analysait du texte,
aujourd'hui quand vous...
là où en est votre offre aujourd'hui,
dis-moi si je me trompe, mais moi je comprends que
votre outil fonctionne en deux temps,
une étape transcription, et après une étape analyse,
par exemple pour faire un résumé ou pour remplir un CRM,
Je suppose qu'il y a une étape texte entre les deux.
Oui, alors le texte c'est toujours le cœur en fait, c'est toujours le cœur de tout,
mais c'est quand même la voix qui est notre entrée, la donnée d'entrée qu'on utilise.
Donc là nous c'est vraiment en deux étapes, comme tu l'as dit, c'est d'abord en temps réel,
on a donc la transcription en temps réel, donc quand je parle,
tu vas avoir les mots qui vont apparaître en direct,
tu vas voir aussi tout cet assistant en direct qui va te coacher,
qui va te coacher, qui va t'aider à améliorer la performance,
à prendre des notes intelligentes,
qui a enregistré n'importe quel screen, c'est super utile.
Ça c'est la première étape.
Et la deuxième, c'est beaucoup plus large,
c'est que la transcription.
La transcription c'est ce qui permet de comprendre le texte.
Donc aujourd'hui on va essayer de le comprendre,
on va détecter les sujets qui ont été évoqués.
Par exemple, si tu lances Moongda sur un podcast,
tu vas avoir la structure qui va sortir automatiquement.
On va savoir de quel sujet on a parlé là,
avec le sujet qu'on a parlé ici, etc.
Et donc le résumé va se créer autour de ces sujets.
Et même, spoiler, on va créer bientôt des templates,
donc des modèles, dont un modèle podcaster.
Et l'idée c'est, quand tu démarres ton podcast,
tu démarres Noota, qui va enregistrer,
tu sélectionnes le modèle podcast,
et à la fin, ça va te transformer ton podcast
en un article SEO,
un article directement que tu peux mettre sur une page web,
ou ça peut te le transformer en différents éléments,
sur comment est-ce qu'on tourne nos résumés.
Donc voilà un petit peu ce que je voulais dire.
Je te coupe par rapport à ce que tu dis là,
mais c'est assez amusant parce que
là je m'adresse à un très bon copain qui s'appelle Sébastien,
c'est quelque chose qu'on a essayé de faire entre guillemets à la main,
tu vois, en bricolant,
avec l'IA de Notion,
et j'avais une transcription d'un de mes épisodes,
et il est rentré dans l'Ian notion et ça lui a fait un résumé et après il m'a dit "après tu peux le repasser par la moulinette de chat gpt pour qu'il adapte le résumé pour qu'il soit plus optimisé pour le SEO etc."
Donc c'était compliqué, moi je n'étais pas capable de le faire tout seul et c'est très très récent, ça date d'il y a une ou deux semaines peut-être.
Ça m'amuse que tu me dises on va sortir un outil clé en main qui va gérer tout ça d'un coup.
Oui c'est ça, et ce que je trouve bien par exemple, la différence que tu peux avoir avec, déjà c'est moins pénible parce que tu cliques sur un bouton et ça se fait tout seul,
mais plutôt que de passer par Notion, Chats, JPT, etc.
Là, tu vas avoir en fait...
Ce qui est intéressant, c'est que dans le résumé,
donc ça va être un résumé, mais ça va vraiment être plus un format article.
Parce que je pense que quand tu fais un blog,
ce qui est intéressant, là-derrière, c'est quand on crée un article,
en fait, que tu mets sur le site web.
Ça va être un article où tu vas avoir tes paragraphes,
et dedans, tu vas avoir des citations de ce qui a été dit, d'éléments enclés.
Donc en fait, c'est pas juste le résumé comme ça,
mais c'est un résumé de ce qu'on a dit, paf, citations, etc.
donc tu vas avoir vraiment tout un mix ultra pointu, je trouve, de sites.
Tu peux même choisir les mots-clés sur lesquels tu veux que ce soit optimisé.
Mais ça, c'est juste pour le podcast.
On va avoir aussi d'autres templates, d'autres modèles pour les journalistes,
pour ma interview, pour les personnes qui vont faire des recherches utilisateurs,
pour les commerciaux, bien évidemment,
et aussi pour les réunions internes et pour les recrutements.
C'est sur ces différents éléments, on va tout spécifier et l'outil va être différent en fonction de ton meeting,
ou en tout cas de la conversation orale que tu as.
Ok, je comprends ce que tu veux dire.
J'ai une question par rapport à cette question du texte opposé à la voix.
Mon impression par rapport à ce que tu viens de m'expliquer jusque là,
c'est que le travail d'interprétation pour créer l'article pour les podcasters par exemple,
le gros du travail, peut-être que je me trompe,
mais le gros du travail pour moi, il intervient sur la phase où tu prends le texte
qui a été transcrit par la première partie de ton outil
pour le rendre plus lisible, plus compréhensible, mieux référençable, etc.
Et donc l'impression que j'ai c'est que vous pourriez prendre n'importe quel texte et faire la même chose.
Est-ce que j'ai raison en disant que vous c'est un choix qui est un choix de placement, un choix commercial,
choix de lisibilité pour la clientèle qui fait que vous dites nous notre métier c'est la voix et c'est pas le texte.
Oui, je dirais pas que c'est un placement commercial mais effectivement nous notre métier c'est la voix.
On l'a rappelé plusieurs fois au cours de la société, au cours de la startup, c'est la voix,
nous on veut vraiment être la voix. Le texte il y a plein de choses déjà dessus, la donnée elle est là,
Moi c'est la voix que je veux comprendre en fait.
Comme je disais, on parle tout le temps à l'oral.
Et à vrai dire, la voix pour moi elle est cruciale.
Si je parle un petit peu d'interaction homme-machine,
alors ça peut être un gros mot,
mais c'est ce qu'on utilise tous les jours avec notre téléphone portable.
Comment est-ce qu'on interagit avec notre téléphone portable ?
Comment est-ce qu'on interagit avec notre ordinateur ?
Comment est-ce qu'on interagit avec la télé ?
On a des interactions avec ça.
comment est-ce qu'on interagit de manière la plus fluide possible ?
Alors au début, ça a commencé avec un clavier,
dans les années 1950,
après la machine Enigma et tous, les premiers ordinateurs et tout,
comment est-ce qu'on allait interagir avec un clavier, un pad,
une souris, un écran tactile ?
Et puis, il y a un moment donné où l'écran tactile,
pouf, il n'y a plus rien eu en fait, on fait quoi de plus ?
Pour moi, la prochaine étape, en fait,
ce que je vois vraiment, c'est la voix.
La voix, c'est la manière dont on s'exprime de manière naturelle.
On s'exprime comme ça, on est précis, on peut dire des idées précises à travers la voix.
Et ce qui fait aussi de nous des humains.
Là, je lisais "Sapiens" de Yuval.
J'adore ce livre.
Et quand il explique comment les humains sont différents des animaux,
en fait on est très proche, on se sait très bien en termes biologiques,
mais on a quand même une énorme différence,
on a complètement marginalisé les pauvres comme animaux,
on a pris le dessus.
Et c'est quoi qui est vraiment la différence ?
En fait c'est la capacité de l'humain à interagir, à réfléchir, à parler,
à créer des groupes, à créer des histoires en fait.
C'est autour de ces histoires qu'on est capable de se fédérer en groupe
de plus de 100 personnes.
Notre biologie normalement sinon elle pourrait juste rester autour de 100 personnes.
Mais là on crée des villes, on crée des empires, on crée
une uniformisation à l'échelle de la planète.
Et tout ça, pour moi c'est autour de la voie.
Dans la voie, je voulais vraiment travailler autour de ça, la comprendre,
travailler et faire en sorte que cette interaction entre nous
et l'ordinateur et le téléphone devienne le plus fluide possible.
à terme on parle et que notre ordinateur comprenne ce que l'on veut faire,
qu'on puisse générer des actions à travers ce que l'on dit,
que beaucoup de choses soient automatisées,
que notre quotidien soit beaucoup plus simple en fait,
que d'aujourd'hui de devoir se déplacer manuellement, etc.
Donc voilà pourquoi la voix.
Est-ce que Nootav veut remplacer Alexa,
veut remplacer Siri, veut remplacer...
Commencer chez Microsoft c'est Cortana non ?
Peut-être Cortana, je ne sais pas.
Moi je ne m'en sers pas, pour ainsi dire, de la voix.
Mais je sais que je ne suis pas forcément une référence à ce niveau là.
Et j'ai eu l'impression qu'il y a eu un gros élan par rapport à Siri un petit peu,
mais peut-être plus Alexa, j'ai l'impression.
Plus l'outil d'Amazon qui...
J'en entends plus parler, j'ai l'impression, par rapport aux autres.
Et par contre, dans le temps, j'ai l'impression qu'il y a eu un élan.
Tout le monde a dit c'est le futur, c'est le futur proche même.
Et ça c'était, je sais pas, peut-être il y a 4-5 ans, ça a explosé.
Ou des gars comme Gary Vaynerchuk qui disait tout va passer par la voix.
Et j'ai l'impression qu'aujourd'hui on n'y est pas.
Donc en fait j'ai plusieurs questions, ma première question qui disait est-ce que Noota ça va être à la place d'Alexa entre guillemets d'une certaine manière
et l'autre question c'est est-ce que tu as eu cette impression aussi qu'il y a eu un début d'explosion
puis qu'après c'est un petit peu redescendu et quels seraient à ton avis la tendance et quels seraient les facteurs qui influenceraient la tendance ?
Ouais. Alors je suis totalement d'accord avec ton analyse.
Sur le papier c'est super, ça fait plein de choses, ça a l'air super. Alexa, Google Home, etc.
Dans la réalité, c'est nul. Désolé, mais c'est nul.
Donc si je m'en sers pas c'est pas ma faute, c'est leur faute à eux.
Ah ouais, mais moi j'aimerais pouvoir m'en servir, moi je vois plein d'utilités.
Mais c'est nul, je ne sais pas comment ils arrivent à être aussi mauvais.
Honnêtement, voilà, c'est mon ressenti, tu vois, ça vient du fond du cœur.
Mais je me dis tant mieux, tant mieux, ça laisse un marge énorme.
Mais...
Le titre de l'épisode, du coup, ça y est, j'ai trouvé, ce sera "Citation Alexandre Dufault".
Ouvrez les guillemets, Alexa, c'est nul.
Parfait, parfait.
Je vais avoir Amazon, Jeff Bezos qui va venir me taper sur la tête.
Ça va, il a pris la retraite, là, il a lâché son poste de CEO.
Ouais, il est sur le Yod.
Peut-être que justement c'est ça qui va le libérer pour venir t'attaquer plus vite.
Ouais, non, mais franchement, c'est pas bon, ça va pas.
Mais il y a tellement de choses à faire.
Donc, je pense que là, il va y avoir un gap bientôt qui va être comblé.
Et ce qui manque, c'est les actions que tu peux faire avec.
Aujourd'hui, c'est juste, tu parles, ça détecte même pas ce que tu dis,
tu dois cliquer sur un bouton, tu vas dire
"Oui, c'est quoi le poids d'un éléphant ?"
Le poids d'un éléphant, c'est 4 tonnes 6 au repos.
Il va te sortir une information totalement random.
Parfois, il n'y a même pas la trouille, il va aller chercher sur Google.
Trop chiant, il faut cliquer sur le lien.
Ce n'est pas du tout ça.
L'avenir, comme je le vois, c'est tu ne cliques nulle part,
tu es là et tout d'un coup, on parle ensemble.
Je me dis "Alexa, est-ce que tu peux me dire comment je peux faire demain
pour m'organiser avec mon planning parce que je dois faire ça ou est-ce que tu peux rajouter aussi de telle heure à telle heure,
je vais faire un rendez-vous et aussi réserve-moi les places pour le cinéma demain de telle heure à telle heure.
Et je dis ça et je n'ai rien à cliquer, je n'ai rien à faire et là j'ai mon assistant qui va le faire tout seul.
En fait, c'est à partir du moment où tu parles et qu'à partir de la voix tu arrives à créer des actions concrètes dans ta vie
que là il va y avoir vraiment une autre évolution je pense de la dynamique.
Je pense que tout le monde va commencer à s'en servir.
On n'en est pas loin et ça va sortir très bientôt.
Par contre pour Noota, c'est quelque chose que j'ai dans la tête,
tu vois que ça me tente,
mais je ne peux pas dire aujourd'hui,
enfin je ne peux pas dire que demain on va se lancer là-dedans, à coup sûr.
Parce qu'il y a encore pas mal d'incertitudes
et c'est quelque chose, c'est un autre produit on va dire,
même si le cœur, la base, c'est la même qu'on pourrait utiliser.
Et là, en tout cas, on est en train de travailler pour la compréhension
de toutes ces actions, de toutes ces tâches, de toutes ces choses qu'il y a à faire.
On va les faire de manière plus spécifique aux réunions.
Et ça va se faire petit à petit.
À la fin de la réunion, on va avoir des next steps, comme on appelle,
dans les prochaines étapes de la réunion, qui vont se mettre automatiquement dans ton calendrier.
Les emails qui vont se pré-générer automatiquement à le récap de la réunion.
des éléments comme ça qui vont probablement voir le jour courant de l'année.
Après, est-ce qu'on transforme ça en un vrai assistant que tout le monde pourra utiliser sur son téléphone ?
C'est vrai que c'est quelque chose qui me trompe dans la tête et que j'aimerais vraiment pouvoir faire.
Donc en fait, ce que vous faites, c'est une intelligence artificielle.
Le terme qui est revenu, j'ai écouté plusieurs choses.
ça, Maltman justement d'OpenAI dans un podcast assez récemment, le terme qui revient, un terme
central, c'est l'intelligence artificielle générale. Donc vous, vous voulez faire une
intelligence artificielle qui soit plus générale que ce qui existe avant, c'est-à-dire qu'elle
est capable de faire plus de choses, de comprendre plus de choses, mais pas complètement générale
dans le sens où vous allez la spécialiser, on va dire, au moins dans un premier temps,
sur l'aspect réunion ou sur l'aspect podcast, vous aurez ces différents lieux c'est ça ?
Oui, alors là on va avoir différents lieux mais après pour être transparent et je pense que ce
serait complètement fou de dire le contraire, on ne pourra pas faire mieux que GPT, enfin que
le chat GPT aujourd'hui ni demain en termes de problèmes de ressources.
Eux ils ont injecté plus d'un milliard d'euros pour générer cette IA.
Donc GPT ça restera quand même un élément central et en fait la force ça va être qui va être capable de l'utiliser de la meilleure manière possible.
Derrière par dessus tu crées de nouvelles IA qui sont comme tu l'as dit plus spécifiques, plus spécialisées,
qui vont permettre d'utiliser ça comme un cœur,
c'est comme si tu vois un noyau central
sur lequel tu viens mettre des petites ramifications,
et ces petites ramifications vont apporter de la valeur bien plus
que si tu utilisais le cœur central.
Donc tu vas vraiment le spécifier,
tu vas vraiment l'utiliser de manière à ce qu'il soit
le plus adapté possible à ton besoin.
Et l'IA Générale,
c'est pas encore ça l'IA Générale, elle parle de singularité
dans ce milieu-là, la singularité c'est quand ça arrive.
En vrai on ne sait pas ce que c'est, je pense.
Tout le monde se débat un petit peu comment est-ce qu'on la mesure.
Il y avait le test de Turing à l'époque,
d'Alan Turing, du coup, pendant la Seconde Guerre Mondiale,
qui a créé l'Enigma, la machine qui a permis de gagner la guerre,
pour ce mot-là, et de décrypter les messages allemands, etc.
dans l'ancêtre de l'ordinateur, le tout premier ordinateur.
Et donc lui il a fait un test en disant, quand une machine passera ce test,
on pourra dire qu'on a atteint une sorte de singularité.
Et ce test, c'est simplement de faire en sorte de masquer à la personne qu'elle est en train de discuter,
d'échanger avec une machine.
Et si l'humain ne s'en rend pas compte, du coup le test de Turing sera réel.
Dans la réalité, ce test de Turing a déjà été battu plein de fois.
Il y a plein d'IA qui sont capables d'appeler,
qui sont capables d'envoyer des e-mails,
qui sont capables de parler directement avec des personnes
sans qu'on ne se rende compte que c'est une IA.
Par contre, la singularité, c'est-à-dire l'IA générale,
ça va être...
En fait, on ne sait pas trop ce que c'est,
mais c'est quelque chose qui est capable d'apprendre de lui-même,
d'apprendre par lui-même sur des sujets qu'il veut.
Et c'est là tout le danger.
C'est-à-dire qu'à partir du moment, je pense,
où il y a une IA forte, énorme déjà, tel que ChadJPT ou d'autres,
qui n'est pas ce qui est très générique,
qui en plus est capable de se connecter à Internet et d'aller rechercher des informations par elle-même,
ce qui n'est pas le cas aujourd'hui,
qui en plus, et ça je pense que c'est le gros plus, est capable de se répliquer.
Si elle est capable de s'auto-améliorer elle-même,
sans avoir de directive de la part d'un input extérieur,
là je pense qu'on va atteindre très rapidement quelque chose.
Parce qu'en fait à partir du moment où tu lances cette machine comme ça,
bien vu que c'est du software, ce que je disais tout à l'heure,
ça va très vite les itérations.
Et si c'est l'IA elle-même qui fait ces itérations,
ça va aller d'autant plus vite, plus vite, plus vite, plus vite.
Et même il y a des tests qui ont été faits par Google, DeepMind,
où en fait ils ont une IA et ils en ont une autre,
pour faire apprendre les IA plus rapidement,
ils font en quelque sorte se combattre.
Et cette IA, elle va se combattre, mais même plein de fois.
C'est comme si tu avais une multitude d'entraînements qui se faisaient en même temps
et parallèlement en fait.
Ça peut aller très très vite quand on aura atteint ce niveau-là.
Et donc pour revenir à ces sujets de l'IA d'un point de vue un peu plus technique,
vous utilisez pour le moment une IA que vous avez développée en local ?
Ou est-ce qu'au contraire c'est quelque chose que vous passez par une API ?
Par exemple, est-ce qu'avec ChatGPT on peut passer par une API et accéder à cette IA
et puis après rajouter des fonctions ou faire quelque chose de...
faire une interface utilisateur et en utilisant, tu me parlais du cœur tout à l'heure,
en utilisant le cœur d'une IA qui est très performante comme chat GPT.
Oui alors effectivement il y a plusieurs possibilités.
Alors nous chez nous déjà on a quand même beaucoup d'IAs,
donc on n'a pas qu'une en fait, ce n'est pas une IA centrale,
on a plein de briques intelligentes qui vont combiner du NLP,
par exemple, langage naturel, donc Natural Language Processing,
c'est la partie qui traite le texte.
On va avoir beaucoup d'éléments autour de ça,
on va avoir des IA, nous-mêmes en ont entraîné,
on va avoir des combinaisons d'IA et de règles logiques et de réflexion.
Tout ceci va permettre de les mettre en agencement,
on va les agencer de manière à ce qu'elles fonctionnent bien ensemble.
et derrière ça va permettre de sortir ce que l'on veut.
Derrière, on a aussi aujourd'hui des connexions à des API, alors pas beaucoup, on en a deux.
Et notre but, parce que là on est en discussion avec des grandes sociétés,
et pour des raisons de sécurité, le but c'est de ne pas avoir d'API, d'avoir tout à soi, d'être totalement autonome.
Donc ça c'est un travail qu'on fait de fond depuis près de 6 mois,
mois et je suis trop content parce que là on a vraiment les premiers résultats qui sont incroyables
et on va pouvoir en fait répondre à pas mal de sujets aujourd'hui en France où on va avoir juste
tout à nous donc tout indépendant du quelconque pays donc ça c'est vraiment génial. Je vais te
poser certaines questions qui reviennent à tous les épisodes et adaptées du coup à ton sujet.
les aujourd'hui les gens qui ne qui connaissent vraiment rien à l'intelligence artificielle
qui sont pas vraiment intéressés à ce sujet là qu'est ce qu'ils ont qu'ils ont tendance à penser
ce qu'il y a des clichés qui reviennent toi quand tu imagines toi bah ça y est tu as pu
retranscrire à la main tu vas à ta soirée tu rencontres tu rencontres des gens et ils te posent
Qu'est-ce que la plupart vont repenser à penser ?
Je pense que l'IA, pour ceux qui ne connaissent pas grand chose, ça va rester une boîte noire.
Et en gros, ils vont se dire que c'est quelque chose où on met quelque chose dedans,
et ça nous génère de manière magique un résultat.
Mais je ne sais pas si on demande à des gens, je reste optimiste en disant que
tout le monde trouverait un peu, enfin comprendrait un petit peu grossièrement ce que c'est l'IA,
parce qu'on parle d'intelligence et on est capable de savoir un peu ce que c'est notre intelligence en tant qu'être humain.
Du coup, on peut avoir cette réflexion autour.
Et à vrai dire, c'est proche.
Les IA qu'on est en train de développer, qui sont en train d'être développés,
c'est dans le but de ressembler de plus en plus à notre cerveau, à la réflexion qu'on a nous-mêmes.
Donc, si je leur demande à ces personnes, je pense qu'elles auraient une compréhension simple,
mais honnête et réaliste de ce que c'est une IA.
Après derrière il y a beaucoup de choses techniques effectivement.
Quand on creuse, quand on reste à un très haut niveau,
l'IA c'est quoi ? C'est...
On met quelque chose dedans, du texte, une image,
un tableur CSV, ça peut être n'importe quoi,
une tonne à manger,
et derrière elle nous sort un résultat.
Et ce qu'il y a au milieu, ça c'est l'IA.
Donc on va lui mettre quelque chose, en sortie elle va sortir cette donnée, mais retransformée avec ce qu'il y a au milieu.
Ça peut être beaucoup d'éléments différents.
Tu penses que le grand public voit déjà des choses comme ça ?
Ou est-ce que tu ne penses pas que le grand public, quand il entend parler d'intelligence artificielle,
il voit, je te donne un exemple, peut-être que ce n'est pas du tout ça,
il voit les robots qui prennent le pouvoir et qui asservissent les humains ?
Ou est-ce qu'ils ne pensent pas Deep Blue, un programme qui bat aux échecs les grands maîtres des échecs ?
Tu penses vraiment que le grand public en est là où tu as décrit ?
Si on leur demande ce que c'est l'IA, après, ce qu'ils voient de l'IA,
oui, c'est sûr que c'est les grands titres, les grands films qu'il y a eu autour de l'intelligence artificielle.
C'était autour de ça.
Après, si on leur demande ce que c'est l'intelligence artificielle,
de manière plus spécifique, sans rester dans les clichés,
peut-être qu'ils seraient capables de sortir quelque chose.
Après, non, ils ne vont pas nous dire tout ce que j'ai dit, bien évidemment.
Mais peut-être qu'ils vont comprendre que c'est un programme informatique qui est intelligent, qui fait quelque chose d'intelligent.
Mais oui, après je pense que tu as raison sur le fait que la plupart vont voir ça comme Terminator ou iRobot dans des films un petit peu dans ce sens là.
Quand on pense intelligence artificielle et voix, est-ce qu'il y a une interprétation,
est-ce qu'il y a des choses qu'on peut se dire "ça c'est du solide, si je réfléchis à ce sujet là,
je me dis bon je peux partir de quelque part quoi" ? Est-ce que tu as des principes fondamentaux de
de ton sujet lié à l'intelligence artificielle adaptée, appliquée à la voix.
Des principes fondamentaux.
Alors, ça m'a pris la tête à l'envoi de titre ça les principes fondamentaux.
Tu m'as dit, évidemment, tu m'as dit tout à l'heure par exemple que la voix c'était
c'était ce qui nous différenciait, en gros c'était un élément principal, la voix et les histoires qu'on
peut se raconter avec la voix, un élément qui nous permet de nous différencier des animaux et qui
nous a permis de prendre le pouvoir, de faire certaines choses que toutes les espèces animales
ne peuvent pas faire. Ça ça peut être un principe fondamental, ce côté voix. Et après la question
La question c'est, quand on est en 2023, début 2023, et qu'il y a ces nouveaux outils qui apparaissent,
et dont certains sont développés par ton entreprise,
est-ce que tu mettrais en avant certains éléments, certaines réflexions, certaines connaissances,
qui permettraient de se dire "ouais, ça c'est vrai et ça va nous aider" ?
Autour de... ouais... comme je le disais, je pense que ce qui est vrai, c'est que c'est beaucoup plus facile pour nous tous de parler, d'échanger à l'oral.
C'est la première chose.
Plutôt que d'écrire ou de taper sur le clavier.
Exactement. Quand on tape un email, quand on tape sur le clavier, en fait, on va forcément réduire la quantité d'informations que l'on veut partager.
parce qu'on va la synthétiser, on va la transformer, on va la rendre visible.
Alors qu'à l'oral, c'est intuitif, c'est vraiment la manière la plus primaire
d'échanger de l'information d'un être humain à un autre.
Et c'est là où je trouve que c'est beau,
parce que c'est peut-être la première manière qu'on a eu d'échanger,
et c'est la dernière qu'on aura de pouvoir communiquer avec la machine.
En fait, on va commencer à communiquer entre humains comme ça.
Par contre, avec la machine, c'est peut-être la dernière,
enfin presque la dernière, la dernière d'une longue lignée
de moyens de communiquer vraiment avec la machine.
Sachant que derrière, après la voix, si on va encore plus loin,
ce qui est le plus simple, c'est la pensée.
Donc, on a une petite personne qui s'appelle Elon Musk
Elon Musk qui met des puces sur des cochons.
Je pense qu'on n'est pas encore là avant 70 ans pour pouvoir communiquer
les uns avec les autres ou nous avec un ordinateur via la pensée.
Le cerveau n'est pas du tout assez analysé et compris aujourd'hui
pour être capable d'aller transférer des informations bien spécifiques.
Donc la voix, je trouve que c'est très puissant.
C'est vraiment très puissant.
On peut faire beaucoup de choses avec.
Ça peut être dans l'intonation, il y a plein d'informations dans la voix.
L'intonation, il va y avoir les mots qu'on va employer, le ton aussi,
et puis la manière dont on a de le dire, donc après ça peut partir sur la vidéo aussi.
Donc voilà, c'est toutes ces choses-là qui sont fondamentales
et sur lesquelles nous, en tout cas, on va se positionner.
et je pense que ça va arriver progressivement de manière évidente par la suite.
Par rapport à la voix, par rapport à ce moyen de communication,
quand on est en direct,
déjà nous je trouve que c'est un tout petit peu plus dur parce qu'on a un très très léger lag
qui dépend d'un épisode à l'autre quand on enregistre en visio comme c'est le cas,
suivant la connexion, suivant etc. Des fois on a très très très peu de lag,
c'est quasiment imperceptible. Je trouve qu'aujourd'hui on a un tout petit peu plus
et juste ça, je trouve que ça rend notre communication un petit peu plus dure qu'elle
pourrait être si on était en face à face. C'est pour ça d'ailleurs qu'en 2023 je veux faire un
peu plus d'épisodes en face à face, j'en ai fait deux sur 37, donc j'en ai fait très peu jusque là,
mais c'est un de mes objectifs.
Cependant, c'est vrai que la visio aujourd'hui,
dans les meilleures conditions possibles,
ça vaut quasiment le face-à-face.
Plus on va désynchroniser notre discussion,
et je trouve, en termes de compréhension
et de réception de l'information,
plus ça va nuire à ce transfert.
C'est-à-dire que quand on parle, c'est facile,
quand on écoute, je trouve que ça devient
que ça devient plus difficile. Je vais donner un exemple, moi, quelque chose qui ne me plaît pas,
ce sont les messages vocaux. Les messages vocaux, c'est quelqu'un qui parle, donc comme ça lui vient,
et l'autre personne qui va écouter en décalé et donc sans pouvoir réagir au fur et à mesure. C'est
à dire, s'il y a quelque chose qui n'est pas compris, on ne peut pas demander directement
pour que la personne rebondisse comme nous, on est en train de faire tous les deux. Donc moi,
je trouve que les messages vocaux ça marche pas. Peut-être que je suis déjà trop vieux,
j'en sais rien, j'espère pas, mais je trouve que ça marche pas du tout. J'utiliserai ma voix
pour communiquer de manière désynchronisée, moi éventuellement aujourd'hui, en faisant
transformer ma voix en écrit, en transcrivant ma voix. Donc par exemple, sur mon application
SMS, j'appuie sur le petit micro et je parle et puis ça transcrit. Plus ou moins bien.
- C'est pas mal, ça fait gagner beaucoup de temps.
- Voilà. Et donc, pourquoi je parle de tout ça ?
Pas que pour pousser un coup de gueule, mais...
Non mais ça va, j'ai pas trop de gens dans mon entourage qui utilisent trop les...
Et puis de toute façon, quand ça me saoule, je leur dis,
"Vous utilisez trop les messages locaux."
Mais il y en a peut-être qui se reconnaîtront, je sais pas, tant pis.
Mais c'est surtout pour rebondir par rapport à ce que tu as dit,
effectivement, quand on s'exprime, c'est plus simple que de devoir écrire.
que de devoir écrire, parce que quand on écrit on se pose la question comment est-ce que je condense et tout,
mais pour recevoir une information distillée efficace, c'est plus dur.
Pour quand tu reçois un message vocal de deux minutes, tu peux pas le reparcourir des yeux pour te dire
"attends, qu'est-ce qu'il m'a dit à ce moment là, quelle est l'adresse qu'il m'a donné, etc."
Donc je sais pas si j'ai une question mais spécifique par rapport à ça, mais...
Ouais, mais moi je suis totalement, enfin je vois très bien ça, et au final c'est comme une vidéo,
une vidéo que tu enregistres, ça va être une image mais après tu vas avoir une boîte
noire, c'est une boîte noire.
Soit tu regardes toute la vidéo pour recomprendre ce qui a été dit, soit t'as rien.
Et effectivement, c'est impossible.
Alors moi, je vais peut-être te décevoir un peu, mais je fais beaucoup de messages
vocaux.
Par contre, les messages vocaux, ils sont courts.
Je fais jamais un message vocal de deux minutes.
En gros, j'envoie un message vocal, une chose.
Par contre, l'avantage c'est que c'est super rapide pour envoyer une information.
Effectivement pour la lire, c'est plus galère parce que...
Parce que si, parce que ça, et du coup on n'est jamais là,
on n'a peut-être pas les écouteurs, on ne peut pas écouter,
on n'est pas au bon endroit et tout.
Mais du coup, ce qui est top, moi, c'est de parler avec ça
et de réceptionner avec le transcript, de le lire.
Donc cet échange d'informations, en gros, c'est vrai que c'est bien vu.
C'est beaucoup plus facile de s'exprimer à l'oral
parce qu'on arrive à avoir notre flot de pensée qui est vraiment bien fait
et qui peut se faire au fur et à mesure.
On parle comme ça en disant ce qu'on pense.
Par contre, quand on doit le lire, on doit visualiser un peu la structure
vu qu'on est endifféré.
Quand tu es en direct, tu peux réagir comme tu dis.
Mais quand tu es endifféré, il faut que tu sois capable de retenir l'information
qu'on t'a dit à ce moment-là pour réagir
et puis ensuite repartir sur un autre sujet, etc.
Ça, c'est un enfer.
Mais par contre si tu l'as au format écrit, tu peux vite voir la structure, tu peux vite récupérer
"ah tel mot ici, tel mot ici, tel mot ici, ok d'accord on se parle de ça"
et je peux répondre point par point à chacune des éléments.
Mais c'est vrai que l'oral et l'écrit va devenir de plus en plus...
ça va se mixer en fait, ça va pouvoir choisir "ah je vais l'écouter, je vais le lire,
je vais envoyer un texto, je vais parler, je vais envoyer une vidéo".
La vidéo, il y a toujours des sous-titres maintenant en fait, parce que 80% des contenus sur internet qui sont visualisés sans audio.
Donc en gros, tu t'exprimes à l'oral, encore une fois, en vidéo, et tu te transformes ça en sous-titres, en textes.
Pour avoir déjà plus d'impact, pour toucher plus de monde, pour être lisible et accessible en plus de cas.
Et puis aussi, il y a le fait qu'il y a des personnes qui sont malentendantes,
donc il y a un sujet d'accessibilité aussi qui rentre en jeu là-dedans.
Et ça c'est plutôt bien de s'y pencher, je trouve.
Et vous, c'est ce que vous faites quand tu me dis "j'ai mon commercial qui est en ligne avec son prospect"
Et Noota lui donne des infos au fur et à mesure, il analyse le son et j'imagine qu'il n'a pas dans son écouteur une voix qui lui parle,
qui lui fait le résumé, il voit quelque chose qui s'écrit sur son écran.
Exactement, plus concrètement, nous on va lui donner des informations sous forme textuelle,
Effectivement, parce que s'il est en call avec un client,
ou tu n'as pas écouté quelque chose,
"Attendez, excusez-moi, j'ai une suggestion version en audio."
Donc oui, effectivement, ça va être comme ça.
Si je reviens un peu plus sur du concret,
nous c'est assez simple,
en fait c'est une extension Chrome qu'on a créée.
Donc tant que la personne est sur Chrome,
elle télécharge l'extension et elle peut commencer directement.
Quand tu vas être sur un Meet, sur un Teams, un Zoom,
et n'importe quel outil de visioconférence,
même d'appel téléphonique,
il y a des outils d'appel téléphonique sur Internet,
quand tu es sur l'un de ces outils, tu vas avoir un petit widget,
un petit élément Noota qui va s'intégrer dans la page,
tu vas pouvoir l'activer avec un petit raccourci clavier
et tu as ton assistant qui arrive.
Il est là, il ne va pas rejoindre le meeting,
on ne va pas forcément déconcentrer les personnes,
donc il faut que tu dises,
"Tout le monde a un compte de ce que je peux enregistrer."
Et une fois que tu as prévenu tout le monde,
ton petit assistant qui arrive sur le côté,
qui va te transcrire en direct tout ce qui se dit,
qui va aussi te permettre d'avoir un guide de réunion.
Donc comme je disais, si tu choisis un modèle
ou un template de réunion commercial,
je le choisis, je vais pouvoir choisir,
C'est une réunion commerciale de découverte,
c'est une réunion commerciale de closing,
c'est une réunion commerciale pour tel ou tel cas.
Donc nous on a plein de sous-cas,
choisis ton cas et là,
tu as tout qui va se créer autour de ça.
Tu vas avoir des questions sur le côté,
comme ça, de ton assistant.
Tu vas juste aller lire ces questions
et Elia va aller chercher les réponses,
typiquement, pour le rapport.
Ensuite, tu as des petites alertes
qui vont te dire "Ah attention, ton client,
il n'a pas l'air content en ce moment-là,
donc essaie de bien réagir."
"Ah, t'es gaffe, t'as oublié de parler un peu trop."
Ou même, si t'as des questions vraiment importantes à ne pas oublier,
il va te rappeler qu'avant la fin du meeting,
il y a trois questions, il y a deux questions que t'as oublié de poser
et tu les as notées comme très importantes, donc n'oublie pas de les poser.
Il va te mettre tout ça sous forme de petits textes.
Et ouais, je pense que c'est une petite aide-mémoire à son petit compagnon de meeting.
En tout cas, moi je l'utilise comme ça.
C'est mon petit compagnon qui m'accompagne pendant les meetings
pour être meilleur, en aide-mémoire, plus performant aussi.
Je veux rebondir sur un truc que tu viens de dire là.
Tu dis que ton assistant va te dire "ton client n'a pas l'air content".
Est-ce que nous on a le décode des mots utilisés par le client
ou est-ce qu'il y a aussi des questions d'intonation, de volume sonore,
choses comme ça qui sont prises en compte ?
C'est les deux, exactement.
En fait, il y a trois possibilités en tout.
Il y a les mots, le contexte de ce qui est dit.
Il y a aussi l'intonation de la voix,
où on peut détecter des informations de sentiments
ou de frustrations, etc.
Et il y a aussi la vidéo.
Donc, via la vidéo, tu peux avoir
quelques informations supplémentaires.
Donc nous, là, pour l'instant, chez Noota,
en temps réel, on a quand même une analyse
une analyse du contexte, de ce qui est évoqué, et aussi on a une analyse de l'intonation
de la voix. Donc ça veut dire que si mon client me dit "j'adore ce que vous faites,
c'est incroyable, je pense que ça va vraiment révolutionner tous les meetings que je fais",
là on va avoir un petit pop-up avec un grand smile qui va dire "hey bravo, bien joué,
il a l'air content". Par contre s'il me dit "franchement, je ne vois pas comment
est-ce que je vais pouvoir utiliser ça, c'est impossible que je mette ça en place
dans les équipes, là il va y avoir un pop-up qui va capter que c'est pas bien et qui va
peut-être donner des suggestions en fonction de ce que la personne a dit.
Donc c'est vraiment sur ça en temps réel qu'on se positionne.
Et c'est toute la difficulté, ce que pas grand monde fait aujourd'hui, c'est de se
positionner sur le temps réel et sur le reste.
Parce que beaucoup vont, quelques acteurs vont être vraiment spécifiques pour créer
un résumé, un autre qui va être spécifique pour analyser la conversation et un autre
peut-être spécifique encore moins pour le temps réel.
Nous on essaie vraiment d'avoir toute cette chaîne autour de la voie de A à Z, en temps
réel coacher, suivre les meilleurs préceptes, analyser et comprendre et puis derrière stocker
et avoir l'information qui est synthétisée.
C'est vraiment cette chaîne de valeur qu'on veut apporter aux équipes.
Vous avez une sorte de graphe, peut-être pas qui apparaît forcément mais une sorte
graphes qui vous récapitulent l'état du prospect en face genre au début on sent qu'il est un peu
méfiant ensuite ça évolue il a un moment il est plus ouvert, est-ce que à travers la voix et donc
on l'a dit par la voix il y a deux choses qui passent il y a les mots qu'on utilise il peut y
il peut y avoir les intonations, le non-verbal en fait, lié à la voix aussi.
Est-ce que vous avez ce genre d'informations sur l'évolution émotionnelle de la personne ?
Et si oui, si vous arrivez à détecter ça et à le résumer, est-ce que vous en servez ?
Alors oui, c'est déjà sur lequel on a, donc en fait dès que tu fines ton call,
vu qu'on analyse en temps réel tous ces éléments de sentiment,
quand tu termines ton appel, tu vas avoir une courbe,
qui va représenter comment se sentait la personne,
comment était la discussion.
Du coup, cette courbe, c'est une courbe
qui a un gradient entre le vert et le rouge.
Vert, content. Rouge, pas content.
En gros.
Et donc, ça va te permettre de visualiser en un instant,
Donc c'est un peu, l'idée c'est d'être capable d'avoir un call d'une heure
et moi c'était ça que je demandais, un call d'une heure et en un clin d'œil
de comprendre ce qui s'est passé.
Donc tu arrives à la fin du call, tu as ton call d'une heure,
moi je ne veux pas le revoir, je n'ai pas le temps.
Je vois à quel endroit il y a eu des moments de frustration sur ma cour,
à quel moment est-ce que ça a bien marché,
à quel moment est-ce que ça a changé, donc des variations, et ça c'est important.
Et en dessous j'ai aussi tous les sujets qui ont été évoqués,
Je sais que quand j'ai ce moment de frustration de quoi on parlait,
je peux cliquer dessus à cet endroit,
ça me remet à l'endroit de la vidéo où je veux aller,
je fais "play" et je réécoute le passage d'intérêt.
Donc en fait, c'est vraiment...
C'est entre les chapters de YouTube,
la fonctionnalité de chapteur de YouTube,
ça on la fait automatiquement,
ça génère automatiquement avec Nota,
et une analyse de sentiments.
Donc en fait on combine toutes ces informations-là.
Et comment est-ce qu'ensuite on en tire de la valeur ?
Eh bien là on travaille sur quelque chose qu'on a déjà,
mais on va apporter beaucoup plus dessus.
On va même être capable de combiner avec une information les hésitations.
Donc quand est-ce que tu hésites dans le call,
tu vas avoir un graph où là tu as beaucoup hésité à cet endroit,
donc là tu combines toutes ces données.
Tu peux savoir qui a parlé à tel endroit,
tu peux aussi savoir d'autres éléments,
où est-ce qu'elle a été posée la question, etc.
Et ça, on va récapituler ça dans une page qu'on appelle Insight.
C'est un élément de valeur.
Et on va récapituler les passages clés, les moments forts
où tu as des éléments importants.
Donc, ça te fait des petits clips de 10 secondes en vidéo.
Tu fais juste clic, clic, clic.
Tu as aussi le texte dessous parce que tu peux voir ce qui s'est dit,
pas juste avoir à tout lire.
Quand tu as le texte, il y a assez de 10 secondes.
Et en fait, c'est très intéressant ces passages,
parce qu'ils te récupèrent des moments où tu as des personnes qui peuvent te faire des suggestions,
où tu as des personnes qui sont un peu frustrées, enfin voilà, tu as un petit peu tous ces cas,
et je trouve que c'est pas mal.
Donc on a aussi quelque chose, comme tu le dis, donc c'est cool que tu le mentionnes,
ou en tout cas que ça te vienne à l'esprit un peu de manière automatique.
Ouais parce que bon juste pour resituer un petit peu le contexte, moi j'avais testé
Noota il y a deux ans je pense, enfin il y a longtemps, quasiment au début et ça fait
un moment que je n'ai pas retesté et ça je ne l'ai pas testé effectivement c'est
une question que je me suis posée sans, c'est pas une question où je connaissais déjà
la réponse.
Ouais non mais il faudra que je te montre, là j'aurais pu montrer aussi mais je ne pense
je sais pas si il y a de possibilité de partage, je veux que ce soit ici mais...
Non, éventuellement ce qu'on peut imaginer,
si tu as des choses, si tu as une capture d'écran,
ou si tu as quelque chose qui s'enregistre,
ou s'il y a des choses que tu veux me montrer, tu pourras peut-être m'envoyer les fichiers après,
et soit je mettrai en incrustation dans la vidéo YouTube,
soit je ferai un truc spécial, non je pense que je ferai en incrustation,
donc ceux qui écoutent, si vous voulez aller voir,
c'est "Principes fondamentaux" sur YouTube,
et vous trouverez l'épisode à confirmer, ça devrait être l'épisode 37 avec Alexandre Dufault.
Donc vous ne pourrez pas le louper.
On rajoutera ça, on rajoutera ça.
Tu m'enverras ça après coup, je te demanderai de m'envoyer deux ou trois autres.
J'ai des petits éléments comme ça, ça peut être pas mal si tu veux les ajouter
pour que les gens peut-être visualisent un petit peu à quoi ça peut ressembler.
Parce que c'est vrai que quand tu parles comme ça et que tu dis "un assistant"
ça peut vouloir dire beaucoup de choses.
Mais ouais, je trouve que c'est génial, je suis trop content de l'utiliser, c'est vraiment un petit assistant.
Ça c'est génial de créer quelque chose qu'on aime utiliser, alors c'est pas du tout la même échelle,
mais avec un pote j'ai créé un petit jeu qui se joue sur navigateur qui s'appelle Coddle,
et en fait c'est comme Mastermind ou c'est comme Wordle, sauf que c'est avec des chiffres,
et tu as une partie par jour, et tous les jours je m'éclate à y jouer
et même si on n'essayait pas d'y faire jouer à d'autres personnes,
je continuerais de m'éclater à y jouer.
Et donc je vois un peu ce que ça peut faire pour toi d'avoir créé quelque chose
et d'apprécier de s'en servir toi-même.
Ouais, c'est vraiment cool comme sentiment.
Tu te dis "ah, c'est achievement", tu vois, le sentiment d'avoir accompli un truc
Et le fait que ça te serve déjà, c'est déjà un accomplissement en soi.
Ça c'est trop cool.
C'est clair, t'as déjà gagné quelque chose.
Après maintenant t'as de nouveaux enjeux, j'imagine.
Vous êtes combien dans la boîte aujourd'hui ?
On est 12 et on recrute 2 personnes supplémentaires.
On a fait un recrutement pour la partie commerciale
parce qu'on s'étend un petit peu aux Etats-Unis et en Europe.
Là on fonctionne dans 80 langues.
Du coup, il n'y a aucun de nos concurrents, dont j'évoquais tout à l'heure, qui sont un peu plus niches,
un peu plus spécifiques.
Beaucoup ne fonctionnent qu'en anglais.
Il y a plein de pays qui aimeraient avoir des fonctionnels en français, en allemand, en espagnol, en italien.
Nous, on le fait. Toutes nos IA fonctionnent dans ces langues-là.
Là en fait on a un gros lancement dans 3 semaines,
où on a une nouvelle version avec tous ces templates, tous ces modèles qui va sortir,
un élément où tu peux collaborer avec tes équipes pour directement travailler ensemble.
Et tout ça sort avec toute une partie marketing et toute une partie commerciale dans 3 semaines.
Donc en ce moment je t'avoue que c'est le bras le bas le combat,
On est à fond les ballons, c'est jusqu'à 22h tous les soirs,
mais moi je m'éclate, c'est vraiment génial.
Bon, c'est génial.
Par rapport à ces sujets là dont on a parlé,
IA, voix principalement,
et puis d'autres choses qui te passent par la tête éventuellement,
est-ce que tu as des ressources à conseiller ?
Donc quand je parle de ressources, tu as référence à des sites internet,
à des livres, à des chaînes YouTube,
à des podcasts potentiellement ?
Est-ce que tu as des choses que tu aimerais partager ?
Alors, il y a des éléments qui peuvent être très intéressants.
Alors, des chaînes YouTube, il y en a une que j'adore,
mais c'est un peu technique.
Mais il essaye de vulgariser un petit peu tout ce qui est…
Alors, ce n'est pas juste l'IA,
ça va être un peu plus large autour de tout ce qui va être scientifique.
C'est Veraticium, je ne sais pas si tu connais.
Mais moi, je l'adore cette chaîne, je la trouve incroyable.
Elle rentre vraiment dans le dur de certains sujets et tu peux vraiment entrevoir certains éléments que même moi qui fais vraiment des études physiques et mathématiques,
qui sont bien plus loin et parfois c'est très beau à voir. Après il faut avoir une certaine impétence pour ces sujets et tout ça.
mais je trouve ça génial.
Sinon après en termes de ressources de chaîne YouTube,
je pourrais t'en transmettre quelques-unes sur ça.
Après des livres, moi j'avoue que je suis maintenant,
j'essaie de me focus plus sur la partie business.
Donc des livres en ce moment, je lis plutôt Ultimate Sales Machine.
Donc comment est-ce que...
C'est un mec qui a écrit ça, c'est incroyable.
Il va écrire point par point de manière très pragmatique
et avec des leviers actionnables, comment tu mets en place une stratégie pour vendre tous les différents leviers
pour créer une machine de vente. C'est très important à apprendre parce que
vendre c'est tout un art aussi, c'est comme tout.
Tu peux vendre un petit peu comme ci comme ça voilà parce que tu parles, tu peux bien parler avec les gens.
Mais quand tu veux devenir vraiment un professionnel, c'est la cour de Daniel Kruger, c'est au début très facile, c'est trop simple.
et après tu te rends compte de tout ce que tu ne sais pas
sur des sens et là tu commences à remonter de loin pour redevenir vraiment
apprendre vraiment dans le fond des choses et je trouve que beaucoup de choses à apprendre dans la partie commerciale
Et ouais donc là je suis plutôt sur ces livres là
sinon tu as des livres, des ouvrages très techniques
vont te permettre de comprendre l'IA et comment elle fonctionne.
Sinon, si tu veux, par exemple, il y a des outils aussi qui peuvent exister
pour créer des IA de manière simple et intuitive sans une ligne de code.
Donc ça, ça peut être intéressant.
Il faut aller se rendre sur Internet.
Et par exemple, tu peux avoir du Hugging Face.
Ça, c'est une société qui a explosé,
une licorne française qui était à Station F avant.
Hugging.
Je savais pas que c'était français, tu vois je m'en suis déjà servi pour Stable Diffusion parce que je te dis j'ai testé 2-3 trucs et je suis passé par là je savais pas que c'était français
Ouais, si ils sont français ouais c'est impressionnant ce qu'ils ont fait et c'est tout open source, open source c'est gratuit en fait c'est vraiment pour la communauté qui crée ça, ils arrivent à rentabiliser, à créer de l'e-coin, bravo, c'est fort
Et là-dessus, tu vas avoir plein de modèles, plein d'IA qui sont déjà entraînés,
que tu peux prendre et que tu peux utiliser assez simplement.
Il va y avoir aussi des tutos pour vraiment apprendre.
Moi, je ne suis pas un bon codeur, je connais le minimum.
Et donc à partir du moment où on connaît le minimum,
en suivant des tutos très précis, on est capable de faire des petites choses,
des petits éléments, aller sur ce qu'on appelle un Jupyter,
c'est en fait quelque chose que Google a créé,
qui permet de lancer des IA, de les tester, de faire des petits coups de code.
Souvent c'est du copier-coller, donc il faut créer le code de toi-même.
Moi en tout cas je ne le fais pas, avec mon niveau je ne le fais pas.
Je suis capable de prendre un coup de code et de le tester,
peut-être de changer de trois paramètres pour valider.
Donc voilà ce que je pourrais recommander pour les personnes qui veulent voir l'IA,
mais si vraiment les personnes, c'est vraiment pas dans le code, dans le développement,
il y a plein de boîtes qui en fait aujourd'hui rendent l'IA ultra accessible.
Je parlais de stable multifusion, de chat GPT évidemment,
et en fait il va y avoir plein de sociétés qui vont se créer autour de besoins très spécifiques.
Donc il peut y avoir plein de besoins ultra spécifiques auxquels moi je ne connais pas,
et sur lesquels des gens auront penché, auront transformé, créé des IA pour des gens, pour tout le monde en fait.
D'accord. Donc ce que je te demanderai après, quand on aura terminé l'enregistrement,
c'est que tu m'envoies les références que tu as données, donc j'espère que tu as retenu à peu près ce que tu auras mis en avant.
Mais s'il y a des choses que tu n'as pas dit pendant l'épisode, que tu y penses après,
Je mettrai dans les notes d'épisode ces liens et ces références.
Je vous dis à la toute fin de l'épisode où trouver ces notes d'épisode.
Il n'y a pas besoin de tout noter au fur et à mesure.
J'ai bien compris, là tout de suite vous n'êtes pas en train d'utiliser Noota,
donc vous n'avez pas votre assistant qui est en train de prendre les notes pour vous.
Mais je vous dirai à la fin comment retrouver tout ce dont Alexandra parle.
Qu'est-ce qu'on peut... Oui vas-y, pardon.
Ce qui pourrait être marrant, c'est que là pour le podcast, j'y pense,
mais je pourrais enregistrer le podcast,
prendre les notes, le mettre en public, le partager,
et puis toi tu pourrais mettre même l'accès à tout le monde
à la fin du podcast, de ton article.
Et donner le lien.
Vas-y, excuse-moi, je t'ai pas complètement suivi.
Réexplique ce que tu peux.
Du coup, moi, ce que je peux faire, c'est que je peux prendre l'épisode qu'on vient
de faire, le mettre sur Nouta et le partager.
Donc comme ça, tout le monde pourra aller voir à la fin avec le lien, aller sur Nouta
et ça ouvrira le lien de notre épisode, le résumé de tout ce qui a été dit, les
sujets qu'on a évoqués, en fait, tout ce qu'il y a dans Nouta et sur notre épisode.
D'accord.
D'accord, donc quand j'aurai monté l'épisode, je te l'envoie et tu le passes à la moulinette Noota ?
Exactement, je peux le passer à la moulinette Noota, c'est ça.
Ok, et ben on fera ça, on fera ça carrément.
Tu me diras ce que t'en penses.
Bon, qu'est-ce qu'on peut faire les auditeurs ou moi, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi ?
Est-ce que c'est aller tester Noota ? Est-ce que c'est se renseigner sur de l'IA ?
Est-ce que c'est tester, comme tu disais tout à l'heure,
tout à l'heure, il y a des choses qu'on peut faire sans trop coder.
Qu'est-ce que...
Ça serait quoi ton call to action ?
Alors il y en a plusieurs,
je pense que tout le monde fait plus ou moins des meetings et tout.
Si...
A l'oral, donc si vous voulez,
nous on est en train de sortir une version gratuite aussi.
Les personnes peuvent l'utiliser pendant 5 heures tous les mois.
Donc il y a 5 heures tous les mois, gratuite.
Donc totalement utilisable.
Les personnes peuvent tout utiliser.
Si vous voulez déjà l'utiliser, c'est très simple, il suffit de télécharger l'extension Noota.
Et ça déjà, ce n'est pas très cool.
Si vous me faites des feedbacks, des retours, c'est encore mieux parce que nous,
ça nous permet d'améliorer la plateforme, d'améliorer l'assistant et de créer quelque chose qui vraiment est utile.
C'est vraiment ce que je veux dire.
C'est pas la première chose, c'est vrai que ce serait génial.
Et ensuite...
Attends, juste, je t'interromps, le feedback, on l'envoie où ?
Je vais te demander après comment on te contacte et tout, mais déjà vu que tu as parlé du feedback,
on l'envoie où le feedback pour nous ?
Le feedback, alors nous on a un chatbot,
on a quelqu'un qui est tout le temps dessus, enfin tout le temps sauf la nuit,
du coup, mais en fait vous pouvez dire "ah ben oui, j'ai vu sur le principe fondamentaux et j'ai testé,
et du coup voilà ce que j'en pense".
Un petit message dans le chatbot, on sera super content,
Et ça, ça pourrait être...
Ça serait super, ça serait génial.
C'est une première.
Redis-nous où on trouve le chatbot sur votre site.
Ouais, en fait sur la plateforme.
Donc si jamais vous l'utilisez sur la plateforme,
il y a un petit bouton en bas à droite, un chatbot,
et il suffit de cliquer dessus, d'envoyer un message très simplement.
En passant par...
Quand tu dis la plateforme, tu parles de l'extension,
tu parles de votre site web, tu parles de quoi ?
Je parle donc de la plateforme elle-même.
c'est-à-dire après avoir enregistré,
c'est là où est-ce que tu vas trouver le récap, le résumé, tout ça,
donc c'est vraiment sur la plateforme, pas le site web.
C'est après le site web quand tu t'es enregistré,
là il y a un chatbot qui permet de communiquer directement avec les utilisateurs.
Ok.
Et pour arriver là,
on cherche Noota dans les extensions de Google Chrome
ou est-ce qu'on va directement sur votre site
et si oui, quelle est l'URL ?
Oui, alors il y a ces deux possibilités que tu viens d'évoquer,
donc en fait il y a Noota.io, c'est la petite nouveauté.
Et soit sinon directement depuis le Google extension store,
le Chrome store,
on vient du coup taper Noota aussi,
normalement on devrait sortir en premier.
Il y a une petite vidéo qui explique un petit peu,
qui montre à quoi ça ressemble, etc.
Les extensions, ça marche évidemment sur PC, ça marche aussi sur mobile ?
Alors malheureusement sur mobile non, on a des applications mobiles mais on n'a pas mis l'effort sur les applications mobiles pour l'instant.
On est encore une startup, on doit se focus sur certains sujets et l'application mobile elle va venir, à un moment donné elle va être vraiment sympa.
mais pour l'instant elle n'est pas encore son apogée.
Maintenant tu peux enregistrer et envoyer ton enregistrement pour qu'il soit traité.
D'accord.
Ma question était même plus naïve que ça,
c'est-à-dire je me demandais s'il existait des extensions Google Chrome sur Google Chrome mobile.
Je ne le sais même pas.
Il me semble que non, parce que j'avais une personne qui était sur Google Chrome
mais même sur un iPad,
et du coup il a essayé d'installer l'extension,
j'ai essayé d'installer l'extension pour lui, ça ne fonctionnait pas.
Donc page extension fonctionnait pas.
Donc mobile, c'est application mobile,
et on fait moins de choses sur les navigateurs.
Oui, c'est ça, exactement.
Tout va faire autant parce que sinon c'est plus pour un usage sur ordinateur.
Non mais ça fait complètement sens, c'est juste que c'est bien d'en avoir conscience
que c'est vrai qu'aujourd'hui, notamment les gens qui écoutent ou même qui regardent
notre épisode, soit n'importe quelle plateforme de podcast, c'est-à-dire les plus connues
Apple podcast, Spotify, Deezer, Google podcast etc ou alors la vidéo sur YouTube, la majorité des
gens sont sur mobile et c'est vrai que voilà faut rappeler quand même que on fait encore pas mal de
choses, enfin moi en tout cas je fais encore beaucoup de choses sur mon ordinateur et c'est
vrai que quand on propose un service c'est bien d'avoir conscience si c'est purement mobile ce
ce qui n'existe pas beaucoup mais on peut imaginer que ça existe pour certains trucs,
si c'est purement ordinateur non mobile ou si c'est sur les deux.
Donc pour le moment il faut être sur un ordinateur.
Oui c'est ça pour l'assistant, sinon on a comme je disais des petits éléments sur
le mobile qui permettent d'enregistrer comme un recordeur en fait, un petit tapeur, un
petit taphone, ça se limite à ça pour le moment.
Ok, ok.
Donc on a bien compris comment on trouvait Noota.
Alors déjà, dans quel cas et où est-ce qu'on te contacte toi ?
Alors,
donc moi ça va être plus pour des éléments plutôt commerciaux.
Donc s'il y a des personnes qui sont intéressées, qui l'ont testé, qui se disent "c'est trop bien ça,
on peut faire gagner un temps monumental, etc."
Moi je peux faire une démo un peu plus complète, vous expliquer comment utiliser au maximum l'outil.
Donc voilà.
Comment on me contacte ?
Eh bien en fait notre point d'entrée c'est vraiment le chatbot.
On essaie de mettre de l'énergie dessus.
Donc le chatbot c'est possible de dire à me contacter, moi je suis souvent derrière aussi.
Donc voilà, il suffit de me demander.
Donc Alexandre, on est deux, Alexandre et la boite, mais généralement ce sera plutôt...
On comprendra que c'est moi.
Donc voilà, c'est la manière la plus simple.
Sinon après j'ai un email si tu veux le communiquer, etc.
Mais ça je communique en général en second temps,
plutôt que de le mettre en direct, en public on va dire.
Ok, je comprends.
Tu me diras si tu veux qu'on le mette dans les notes d'épisode encore une fois
ou si on se contente de l'entrée par le chatbot et en disant "je veux Alexandre".
Ouais pareil, ça fonctionne bien, aussi à quelconque sujet.
On a aussi sur le site web un petit peu comme partout, un formulaire,
d'accord, quelqu'un qui le remplit, moi je le reçois directement.
Donc voilà, je traite tout ça dans une heure, sous quelques heures,
donc c'est assez rapide.
- Généralement. - Super.
- Super. - Trop cool.
On arrive à la fin de notre épisode là, est-ce que d'une manière aussi concise que possible,
tu pourrais nous dire ce que tu aimerais qu'on retienne après avoir écouté cette longue
discussion comme à chaque fois sur "Principe fondamentaux" ?
Eh bien si je devais un peu synthétiser, je vais voir ce que Noota synthétise,
mais si je devais moi synthétiser, je dirais que on peut retenir déjà que la voix c'est un élément
qui est important entre les êtres humains, qu'on ne capitalise pas assez dessus, je pense,
aujourd'hui, alors qu'on est toujours en train d'échanger dans le monde professionnel.
Et pour revenir un peu sur la partie entrepreneuriat, n'hésitez pas à entreprendre,
mais faites-le de manière un peu structurée si vous devenez entreprendre.
Je pense que ça peut être vraiment une belle expérience, ça demande beaucoup d'énergie,
et faites-le de manière structurée, allez voir les personnes qui vont devenir vos clients,
parlez rapidement, allez vraiment concrétiser ça.
Puis un dernier élément, si vous voulez vous tester Noota,
comme je disais on a vraiment quelque chose de gratuit,
on essaie de le rendre le plus accessible possible pour que ça aide un maximum de monde,
n'hésitez pas à aller le tester et nous ce qu'on adore aussi c'est en échange des retours,
un petit message sur le chatbot que vous aimez ou que vous n'aimiez pas et que vous ayez trouvé
des petites problématiques. On adore le savoir, ça nous permet de nous améliorer et ça nous aide
vraiment. Si vous avez beaucoup de meetings, vous voulez enregistrer et prendre des notes
automatiquement, allez tester Noota et dites-moi ce que vous en pensez.